La philanthropie à l’Université McGill n’a pas de secret pour Jennifer Abbott (B. Sc. [nutrition] 1997) : elle est agente, Avancement universitaire, à la Faculté des sciences. Elle connaît les étudiants, rencontre les donateurs et voit tous les jours de ses propres yeux les retombées de la philanthropie.
« Je sais à quoi sert l’argent, déclare-t-elle. J’explique aux donateurs l’utilisation que nous en faisons, et c’est à moi que les étudiants racontent comment les dons les ont aidés. La philanthropie, ça change vraiment les choses. »
Jennifer travaille à la Faculté des sciences depuis huit ans. En plus de faire un don annuel à la Faculté (le programme de bourses de recherche au premier cycle est dans ses bonnes grâces), elle a pris des dispositions testamentaires pour faire un legs et épauler ainsi la Faculté à perpétuité.
« Pour moi, le déclencheur a été un grave problème de santé. Lorsqu’on s’assoit pour faire son testament, on se demande ce qu’on souhaite laisser comme héritage. Or, chaque année, j’écoute des étudiants me dire à quel point les dons ont été précieux pour eux. Alors, ce choix s’est imposé. »
Jennifer souhaite que son legs soit versé au Fonds Impact du doyen. Établi par Miriam Cooper en mémoire de son mari, le professeur émérite John Trischuk, le Fonds Impact est utilisé en complément des bourses et pour la création de nouveaux programmes. Sa pérennité est assurée, puisque c’est un fonds de dotation. « Je connais le doyen. Je sais comment il utilise l’argent, et je sais que mon don va au bon endroit. »
Son legs est « très modeste », précise Jennifer, mais il viendra s’ajouter aux autres legs et aura ainsi « d’énormes retombées ». Lors de mon arrivée à la Faculté des sciences, nous avions 12 bourses; maintenant, nous en avons environ 90. L’effet cumulatif des dons est vraiment incroyable, et cet argent-là a des retombées directes dans la vie des étudiants. »
Elle-même diplômée de l’Université McGill, Jennifer a commencé ses études en génie et a obtenu son diplôme au campus Macdonald. Elle a rencontré son mari sur le campus, et sa fille termine sa résidence en médecine à McGill. Cela dit, si elle a l’Université gravée sur le cœur et a décidé de la coucher sur son testament, c’est d’abord et avant tout en raison de son travail.
« Ça fait drôlement chaud au cœur de savoir qu’on vient en aide à des étudiants. On joint l’acte à la parole et on adhère à une communauté; lorsque je participe à des événements, je porte mon épinglette de l’Association McGill 1821. L’éducation, ça change des vies. J’invite tout le monde, sans la moindre hésitation, à faire un don planifié à l’Université McGill. »
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