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Je Donne

Une deuxième chance

Un coup de pouce a permis à Kevin LaRoche de terminer ses études en droit à McGill

McGill Law hooded sweatshirt

Kevin LaRoche (LL. B. 1985) n’en était qu’à sa première session en droit à l’Université McGill lorsqu’il s’est retrouvé dans le bureau du doyen.

La raison? « Mon financement avait disparu, et j’étais persuadé que je devrais retourner à la maison en Saskatchewan, raconte-t-il. En fait, il me restait à peine assez d’argent pour le voyage de retour. »

Il est donc allé voir le doyen de l’époque, John E.C. Brierley (B. C. L. 1959), pour expliquer sa situation et lui signifier son intention d’abandonner ses études.

« Il m’a regardé pendant un instant. Il a consulté un dossier qui, j’imagine, était le mien. Puis, il a pris une feuille sur laquelle il a noté quelque chose. Il l’a ensuite pliée en quatre et y a inscrit un numéro. Il m’a remis la feuille et, sans ajouter quoi que ce soit, m’a dit de l’apporter de l’autre côté de la rue à la salle correspondant au numéro. »

Le jeune étudiant a obéi. « Si ma mémoire est bonne, c’était le bureau du trésorier. » Il a remis la note à la réceptionniste, qui est rapidement revenue avec un chèque. « Il était libellé à mon nom et, si je me souviens bien, le montant était de 2 500 $. Quoi qu’il en soit, c’était suffisant pour payer ma session. »

« Pas de prêt. Pas de papier. Pas de signature. Un coup de pouce, tout simplement, se souvient-il. Ça a beaucoup compté pour moi. »

C’est ce souvenir encore vif qui a décidé Me LaRoche à faire un legs à la Faculté de droit de l’Université McGill. Il a précisé que son don devait servir à soutenir les étudiants par l’entremise du Fonds discrétionnaire du doyen.

« C’est une contribution au fonds discrétionnaire qui, je crois, m’a aidé il y a 35 ans, indique l’avocat. C’est une façon de donner aux futurs doyens une marge de manœuvre suffisante pour aider les étudiants, sans s’enliser dans la bureaucratie, ou lorsque la situation de l’étudiant ne correspond pas tout à fait aux critères d’admissibilité. »

Après avoir surmonté ce premier obstacle, Me LaRoche a poursuivi ses études à la Faculté de droit de McGill, qui se sont révélées fructueuses. C’est durant cette période qu’il a rencontré sa femme, Lise Marie Chassé (LL. B. 1985), « la personne la plus intelligente dans le cours de droit des obligations du Pr Crépeau. » C’est également là que sa carrière en droit a pris son envol. Il est maintenant associé chez Borden Ladner Gervais LLP et spécialiste réputé des litiges en droit de la propriété intellectuelle. Aujourd’hui encore, il garde d’agréables souvenirs de son passage à McGill. « J’ai passé deux années formidables dans une école extraordinaire, à une époque où tout était possible. Lise et moi espérons que c’est encore le cas pour les étudiants de nos jours. »

La raison qui motive son legs est toute simple : « Mon diplôme de McGill a une grande valeur à mes yeux. C’est pourquoi je trouve important de redonner à mon tour. McGill a été là pour moi, et je veux lui rendre la pareille. »

Grâce à son don, des « étudiants qui se trouvent dans une situation difficile pourront aller voir  leur doyen pour demander de l’aide. Et ce dernier pourra les aider sur-le-champ, tout comme le doyen Brierley et l’aimable dame au bureau du trésorier l’ont fait pour moi. »

« Il ne s’agit pas d’un important legs, ajoute le diplômé mcgillois. On ne nommera pas d’immeuble, ni même de salle, en mon honneur. Mais il y a peu d’avocats formés à McGill qui, au moment de planifier leur succession, ne peuvent pas donner à leur alma mater – surtout quand elle est aussi exceptionnelle que McGill. J’encourage les autres à faire de même. »

Quel sera votre héritage? Planifiez votre legs dès aujourd’hui.