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Programme novateur de perfectionnement professionnel prend son envol

Grâce à un investissement de 2M$ de la Banque Scotia, l'École d'éducation permanente de McGill lance un programme pour aider les membres des communautés locales sous-représentées et les nouveaux arrivants au Canada

Four students looking at laptop

L’École d’éducation permanente de l’Université McGill lance un programme unique de formation par expérience et de perfectionnement professionnel grâce à un investissement communautaire de deux millions de dollars de la Banque Scotia pour aider les membres des communautés locales sous-représentées et les nouveaux arrivants au Canada, notamment les réfugiés, à acquérir les compétences durables dont ils ont besoin pour poursuivre leur cheminement carrière.

Ce généreux don de la Banque Scotia fait partie du programme ScotiaINSPIRE, un engagement de 500 millions de dollars sur 10 ans de la Banque qui vise à promouvoir la résilience économique des groupes défavorisés. Il s’agit du dernier investissement de la Banque Scotia le plus important de toute l’histoire de l’École d’éducation permanente. Ce financement permettra de soutenir une initiative d’autonomisation et de perfectionnement de l’École nommée le programme SEED (School of Continuing Studies Experiential Empowerment & Development initiative). Entre autres, le programme SEED vise à réduire les obstacles liés à l’avancement professionnel et à la stabilité du revenu tout en contribuant à la société civile et à l’économie de Montréal et du Québec. 

« Au nom de la communauté de McGill, je tiens à exprimer notre gratitude à la Banque Scotia qui a contribué à rendre possible cette importante initiative », a déclaré la principale de McGill, Suzanne Fortier. « Ce soutien visionnaire et généreux permettra à l’École d’éducation permanente de continuer à offrir de meilleures possibilités d’emploi pour les groupes sous-représentés. »

Contribuer à lever des obstacles 

Les obstacles financiers, comme les droits de scolarité et la perte de revenus, empêchent souvent les nouveaux arrivants, les réfugiés, les personnes issues de communautés racisées, les Autochtones, les membres de la communauté LGBTQ+ et d’autres groupes marginalisés de participer efficacement au perfectionnement professionnel. De plus, la maîtrise de la langue peut constituer un obstacle à l’employabilité pour de nombreux demandeurs d’emploi.  

Le programme SEED, propulsé par ScotiaINSPIRE, est donc conçu pour aider les étudiants au moyen de partenariats ciblés avec des organismes qui appuient des populations historiquement exclues et en quête d’équité. L’initiative vise également à élargir l’éventail des choix de vie possibles pour les personnes. Il peut aussi s’agir de poursuivre des études supérieures que d’explorer des possibilités de carrière qui seraient non envisageables autrement. 

Grâce au financement du programme ScotiaINSPIRE, les participants du programme SEED auront une occasion sans précédent d’acquérir une reconnaissance de leurs compétences qui leur est essentielle pour prospérer dans un marché du travail en évolution rapide. Ils pourront aussi tirer parti d’un excellent service de soutien universitaire destiné aux étudiants. Le programme comprend une mise à niveau en français et en anglais, de l’encadrement professionnel personnalisé, de l’apprentissage pratique et expérimental, des possibilités de stage ainsi que des occasions de réseautage avec des professionnels et des leaders de la communauté. Les apprenants seront jumelés à des mentors, dont des employés de la Banque Scotia, et auront l’occasion d’observer la réalité du travail de diverses organisations et entreprises.

« Nous sommes très fiers de nous associer à l’Université McGill pour aider à lever les obstacles rencontrés par de nombreuses personnes qui cherchent à atteindre leurs objectifs de carrière », a dit Meigan Terry, première vice-présidente et chef, impact social, durabilité et communications à la Banque Scotia. « Les participants du programme SEED amélioreront leurs compétences professionnelles et développeront une plus grande résilience économique pour eux-mêmes, leurs familles et leurs communautés. Grâce à ScotiaINSPIRE, nous continuons de mettre l’accent sur les programmes qui permettent à notre Banque de réaliser sa raison d’être, pour l’avenir de tous, et de faire une différence significative dans la vie des gens de nos collectivités. »

« Dans le cadre de la mission de l’École, nous avons élaboré des programmes au fil des ans pour donner aux membres mal desservis et sous-représentés de la communauté dans son ensemble le pouvoir d’agir, a déclaré Carola Weil, doyenne de l’École d’éducation permanente. « Grâce au programme SEED propulsé par ScotiaINSPIRE, nous nous appuyons sur notre expertise en formation de la main-d’œuvre et sur un vaste réseau de partenaires communautaires et privés locaux pour créer une approche globale afin de soutenir ces apprenants dans leurs parcours de carrière. 

« En donnant aux personnes les moyens de développer leurs compétences professionnelles essentielles, ils seront en mesure de mieux tirer parti des nombreuses possibilités professionnelles à Montréal et au Québec », a ajouté Mme Weil.

À partir de 2023, le programme SEED accueillera jusqu’à 40 apprenants par année qui verront leurs droits de scolarité pris en charge par le programme. Le don de la Banque Scotia fournit également une allocation aux participants pour les aider à éliminer d’autres obstacles financiers afin qu’ils puissent accéder au programme. 

Un apprenant à temps plein pourrait donc terminer l’initiative en six à neuf mois alors qu’un apprenant à temps partiel pourrait le faire en douze à dix-huit mois.

L’École lancera ce programme dans un format en présentiel, mais une partie du financement servira à convertir la programmation en ligne pour desservir une communauté plus vaste au-delà de Montréal, a expliqué Mme Weil. 

Chaque année, l’École d’éducation permanente accueille plus de 6 500 apprenants. Elle accueille environ 30 % de la population étudiante autochtone de McGill. Les nouveaux arrivants — immigrants ou réfugiés arrivés au cours des cinq dernières années — représentent plus de la moitié de son effectif étudiant.