Étudiant au cégep, Daniel Wei a mené son équipe de robotique à la victoire grâce à un robot lanceur de ballons et à un capteur pour le sol biodégradable à vocation agricole.
Avec un de ses camarades, il a également remporté une médaille de bronze lors d’un salon des sciences et des technologies pour ses recherches sur les processus biomécaniques associés à la production d’intestins artificiels.
Ces réalisations s’ajoutent à son impressionnante feuille de route empreinte de leadership, d’innovation et de réussite scolaire, qui lui a valu la bourse d’études en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) la plus généreuse au Canada.
Figurant parmi les six nouveaux titulaires de la bourse Schulich Leader de l’Université McGill, Daniel se joint au programme de génie logiciel avec une aide financière de 120 000 dollars.
« Le fait de recevoir un tel soutien au début de mon parcours à McGill est pour moi une grande source de motivation », reconnaît le diplômé du collège Marianopolis, établissement situé à proximité du campus du centre-ville de l’Université.
« J’ai toujours rêvé d’étudier ici », ajoute-t-il.
C’est en 2012 que Seymour Schulich, diplômé de l’Université McGill (B. Sc. 1961, M.B.A. 1965 et D. Litt. 2004) a créé un fonds de bourses d’études visant à encourager les meilleurs talents à former la prochaine génération d’innovateurs en technologie à l’esprit d’entreprise, et à ainsi renforcer l’économie canadienne.
Chaque année, 100 bourses Schulich Leader sont attribuées à des étudiants et étudiantes qui entreprennent des études de premier cycle en STIM dans 20 universités partenaires au Canada, dont l’Université McGill.
Outre Daniel Wei, Paul Hutu, de Toronto, et Marco Bitzas, diplômé du cégep John Abbott, situé dans la banlieue ouest de Montréal, ont également reçu une bourse Schulich Leader de 120 000 dollars pour poursuivre leurs études en génie à l’Université McGill.
Les trois leaders Schulich qui feront leur entrée à la Faculté des sciences de McGill sont Storm Lei et Andrew Luo, de Montréal, ainsi qu’Inbal Tzafrir, de la région de Vancouver. Chacun bénéficie d’une bourse de 100 000 dollars.
« En tant que boursière Schulich, j’aurai la liberté de me concentrer sur ce qui me tient à cœur et la responsabilité de continuer à jouer un rôle actif dans les communautés qui me sont chères », explique l’étudiante, qui a fait ses études secondaires à Delta, en Colombie-Britannique.
En 2024, la Vancouvéroise a remporté les prix du visionnaire et de l’innovation de l’année lors du salon de l’innovation jeunesse YIS, dans la catégorie des 16-19 ans, pour la conception d’une application mobile qui aide les enfants atteints de misophonie à mieux vivre avec l’hypersensibilité aux sons.
« Le programme en informatique et en biologie correspond parfaitement à mes intérêts, car il combine science, créativité et pertinence », renchérit la jeune femme.
Au secondaire, Inbal a fondé un club pour lutter contre le manque de représentation féminine dans les STIM et a animé des ateliers scientifiques pratiques pour plus de 450 élèves du primaire.
« J’espère inspirer davantage de filles à se lancer dans les STIM et aider d’autres personnes à trouver leur passion, comme j’en ai eu la chance », conclut-elle.
Des solutions robotiques pour l’avenir
Daniel Wei aspire à développer des systèmes robotiques intelligents et à explorer les applications robotiques médicales, mais aussi industrielles. « Je souhaite créer des plateformes autonomes pour l’extraction durable des ressources, plus précisément des systèmes miniers de précision adaptés aux environnements extrêmes comme les régions arctiques du Canada », explique-t-il.
Daniel a découvert sa passion pour le codage au collège Marianopolis. En 2024, son équipe de robotique a remporté la première place au concours canadien de robotique KRYPTIK grâce à son robot lanceur de ballons, tandis que son capteur pour le sol visant à réduire le gaspillage d’eau en agriculture a récolté les honneurs lors d’un concours de design industriel au Québec.
En se joignant à l’équipe de robotique de son école, Daniel dit avoir acquis une expérience pratique précieuse de la programmation de systèmes de contrôle de robots de compétition. « J’ai compris comment un logiciel puissant et bien conçu peut optimiser le potentiel d’une machine. »
« Par exemple, l’année dernière, j’ai installé des régulateurs proportionnels par intégration et par dérivation (PID), qui ajustent automatiquement l’angle du bras robotisé afin qu’il puisse exécuter des tâches de précision. C’est la rencontre entre la théorie et le monde réel qui me passionne dans le génie logiciel. »
Seymour Schulich partage de nouvelles perspectives dans cet addendum récemment rédigé à son livre à succès Get Smarter: Life and Business. Ses réflexions offrent une sagesse pertinente aux leaders en devenir.