Avant d’entamer sa carrière universitaire et d’accéder au décanat de la Faculté de droit, Robert Leckey (B.C.L./LL. B. 2002) était un jeune étudiant prometteur dans cette faculté de l’Université McGill.
Titulaire d’une bourse d’admission, le jeune homme partageait son temps entre ses cours, les concours au tribunal-école et la Revue de droit de McGill, dont il était d’ailleurs le rédacteur en chef pendant sa troisième année d’études. Il a ensuite été auxiliaire juridique du juge Michel Bastarache à la Cour suprême du Canada, pour revenir à la Faculté de droit comme membre du corps professoral en 2006. Aujourd’hui doyen de la Faculté et titulaire de la Chaire Samuel-Gale, il est chercheur en droit constitutionnel, en droit de la famille et en droit comparé, et auteur de plusieurs articles dans ces domaines.
« L’Université McGill a eu sur moi un effet auquel je ne m’attendais pas, affirme-t-il. Cet établissement a changé ma vie. »
Et c’est pour cette raison que lors de la rédaction de son premier testament – il était alors dans la vingtaine! –, le Pr Leckey a prévu un don pour l’Université McGill.
« Je suis spécialisé en droit familial et je sais fort bien que les gens ne sont pas très portés sur la planification. Mais je trouvais ça important de témoigner ma reconnaissance à l’Université en faisant un don. »
« Faire un don testamentaire aux établissements d’enseignement allait de soi pour moi, surtout à ceux qui m’avaient offert des bourses et des prix. C’est un geste de reconnaissance de la part d’un diplômé qui, moyennant des droits de scolarité peu élevés, a reçu une formation de haut calibre. »
Comme doyen, le Pr Leckey mesure pleinement l’importance de la philanthropie. « La Faculté de droit de McGill figure parmi les 20 ou 30 meilleures du monde. C’est extraordinaire, parce que nous avons moins de ressources que de nombreuses autres facultés de droit sur cette liste. Et ce sont en grande partie les dons qui viennent combler cet écart; la générosité de nos diplômés est indispensable. »
Robert Leckey a dirigé son don vers les besoins les plus pressants de la Faculté. « Je sais maintenant à quel point les dons qui ne sont pas affectés à des fins particulières sont précieux. Ils nous permettent de saisir les occasions lorsqu’elles se présentent. Parfois, ce sont des choses très terre-à-terre, mais qui, toujours, servent notre mission d’enseignement. »
Il y a bien des années que le Pr Leckey a inscrit l’Université dans son testament, mais cette dernière n’en a été informée que récemment, lorsqu’il lui a fait part de son intention. Dès lors, son don est admissible au Défi 200 ans, 200 legs, dont l’objectif est la collecte de 200 dons planifiés pour le 200e anniversaire de l’Université. Robert Leckey est le premier doyen à relever le Défi.
Les dons planifiés qui arrivent inopinément sont plus fréquents qu’on le pense. Susan Reid, directrice, Legs et dons planifiés, nous apprend que « pour chaque don connu, il y en a trois qui ne le sont pas. Si vous nous informez de vos intentions, McGill pourra veiller à ce que vos volontés soient respectées et vous remercier de votre vivant. »
« J’espère que les gens vont se rendre compte [grâce au Défi] qu’ils ne sont pas les seuls à envisager de faire un legs, qu’il y a d’autres personnes qui le font, souligne Robert Leckey. Il y a toutes sortes de façons d’apporter sa pierre à l’édifice, et j’encourage tous les diplômés à le faire. »
Quel sera votre héritage?
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