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Deux initiatives phares de soutien aux étudiants favorisent l’excellence et l’inclusion à McGill

Kasem Alhaeik

Kasem Alhaeik

En septembre, McGill a accueilli les premiers lauréats des bourses McCall MacBain, 20 aspirants innovateurs et leaders à l’esprit citoyen qui ont entrepris des programmes professionnels et de maîtrise soutenus par des bourses complètes.

Entre-temps, le Fonds Défi du chancelier pour le troisième siècle a également octroyé une série de nouvelles bourses à McGill.

Les deux initiatives – parrainées par le chancelier de McGill John McCall MacBain, B.A. 1980, LL. D. 2014, et son prédécesseur, le chancelier émérite Michael Meighen, B.A. 1960, LL. D. 2012 – visent à renforcer le soutien aux étudiants au cours du troisième siècle d’existence de McGill tout en favorisant l’excellence et l’inclusion.

Grace Ma, étudiante en droit de première année qui vient de Winnipeg, fait partie de la première cohorte de lauréats. Elle nous parle de l’immense importance qu’a eue pour elle l’obtention de la bourse McCall MacBain. « J’habite maintenant dans une nouvelle ville et j’entreprends un nouveau parcours universitaire avec le soutien de la communauté des boursiers universitaires, et je suis soulagée d’un lourd fardeau financier », explique-t-elle, ajoutant que « le courant a passé tout de suite » entre les boursiers.

« J’ai aussi vraiment profité des multiples possibilités de formation en leadership et de perfectionnement personnel que nous offre la bourse sous forme de séances d’orientation, de mentorat et d’accompagnement. »

Grace Ma

Grace Ma

John McCall MacBain et Marcy McCall MacBain, Ph. D., ont créé cette bourse en versant un don historique de 200 millions de dollars à l’Université en 2019. Outre les 20 boursiers McCall MacBain qui se sont vu octroyer des bourses complètes en avril 2021, 55 autres candidats prometteurs retenus au cours du processus de recherche ont reçu des bourses d’admission de 5 000 $ ou de 10 000 $. 

Comme l’explique le boursier Kasem Alhaeik, dont la famille est revenue au Canada depuis sa Syrie natale en 2012, la bourse McCall MacBain lui permet de se concentrer sur sa maîtrise en science politique assortie d’une option en études du développement. Il se passionne pour l’aide humanitaire et souhaite travailler en coopération internationale. Ayant grandi en Syrie, « j’ai vu ces ONG faire du bon travail, mais aussi essuyer beaucoup d’échecs, beaucoup de choses que nous savions mauvaises, mais personne ne les changeait », raconte-t-il.

Jumelé à une mentore (Nahlah Ayed, animatrice d’IDEAS, émission de la CBC, et ancienne correspondante étrangère au Moyen-Orient) ainsi qu’à un conseiller académique, Kasem apprécie également les séances de leadership, qu’il trouve enrichissantes.

En janvier, il a assisté à une séance sur la résolution des conflits et l’accueil de commentaires. Les sujets sont intéressants, et les boursiers commencent à mieux comprendre « comment résoudre les grands enjeux de notre monde, mais aussi les problèmes interpersonnels, ainsi qu’à vraiment acquérir ces compétences pour l’avenir », explique Caroline Merner, lauréate d’une bourse McCall MacBain. Elle a choisi de faire sa maîtrise à l’École de politiques publiques Max-Bell.

« Je souhaitais en apprendre davantage sur l’établissement des fondements de la politique climatique. Et savoir comment influencer les décideurs pour qu’ils soient plus ambitieux face aux changements climatiques », explique Caroline, qui a cofondé Youth4Nature, organisme à but non lucratif qui mobilise les jeunes en faveur de la nature et de l’action climatique.

Pour elle, c’est « un honneur incroyable » de faire partie de la cohorte.

« Les boursiers proviennent d’horizons divers et ont mille et un champs d’intérêt. Nous nous rencontrons chaque semaine. La nature de nos conversations et nos échanges sur notre vision du monde et notre désir de le changer sont de grandes sources d’inspiration pour moi. »

***

Le Fonds Défi du chancelier pour le troisième siècle, créé en 2019 par le chancelier émérite Meighen grâce à un don de 2,5 millions de dollars, comprenait des dons de contrepartie, le but étant d’encourager d’autres donateurs à créer des bourses d’admission pour les étudiants dans le besoin. Les donateurs ont relevé le défi avec brio en versant près de 3 millions de dollars et en établissant 48 bourses réparties dans l’ensemble de nos facultés. Deux autres bourses ont vu le jour grâce à la générosité collective déployée lors de la journée McGill24.

Chafik Hamad, M.B.A. 2015, figure parmi les donateurs qui ont eu l’idée de créer une bourse. Il a mis en place la bourse RAFAH en mémoire de sa mère afin d’aider les étudiants qui font face à des obstacles systémiques dans leur parcours universitaire, par exemple les réfugiés et les personnes déplacées. RAFAH, qui était le nom de sa mère, signifie en arabe « bien-être et prospérité », exactement ce que Hamad espère apporter aux lauréats.

La bourse de la Fondation Cadet, également créée grâce au Fonds Défi, vise à soutenir et à former davantage de médecins noirs.

Nicolas Cadet, MDCM 2012, ophtalmologiste et chirurgien oculoplastique, a lancé la Fondation Cadet avec son épouse, Ji Wei Yang, MDCM 2012, et ses parents, Sylvie, médecin, et Robespierre, pasteur. Nicolas Cadet a fait l’éloge du Fonds Défi du chancelier pour le troisième siècle. « Chaque bourse aura ses propres retombées qui sera amplifiée par la contribution du chancelier. Je pense que c’est vraiment quelque chose de fantastique. »

Nicolas Cadet et Ji Wei Yang

Ji Wei Yang et Nicolas Cadet

Il espère que le bouche à oreille fera son œuvre afin que l’existence de cette bourse soit connue, parce que « beaucoup de personnes issues de communautés noires et marginalisées ne se sentent pas les bienvenues en médecine ou n’envisagent même pas d’étudier en médecine ».

« Je veux simplement qu’elles sachent que si leur rêve est de devenir médecin, et qu’elles sont prêtes à se dépasser, elles peuvent y parvenir. »