Skip to main content
Je Donne

Le nouveau Fonds d’innovation de McGill comme vecteur de progrès

Diplômé en médecine de l’Université McGill, David R. Holbrooke a appuyé des projets novateurs à titre d’entrepreneur. Aujourd’hui, il soutient l’innovation entrepreneuriale à McGill grâce à un généreux don.

Researcher looking through a microscope

David R. Holbrooke (B. Sc. 1964, MDCM 1969) s’y connaît en matière d’innovation.

Médecin de famille de formation, il s’intéressait à la recherche en science médicale. Il n’aurait pas pu s’imaginer devenir un jour entrepreneur dans le domaine de la santé, mais c’est à ce titre qu’il a fait carrière et connu un succès remarquable.

« J’ai toujours été fasciné par le fonctionnement des choses et les façons de les améliorer », raconte-t-il depuis son domicile, en Californie. « Je me suis retrouvé à financer toutes sortes d’entreprises et à contribuer à leur expansion. »

Cet intérêt a poussé David R. Holbrooke à verser un don de 500 000 $ au Fonds d’innovation de McGill, créé à l’automne 2021 pour soutenir l’innovation entrepreneuriale. Le Fonds octroie des subventions à des chercheurs souhaitant commercialiser de nouvelles technologies ou découvertes. Il est conçu pour accompagner les chercheurs pendant la traversée de ce qu’on appelle « la vallée de la mort », cet intervalle précaire entre l’émergence d’une innovation, en laboratoire, et sa mise en marché. Pendant cette période d’incertitude, le soutien financier est crucial. « À partir du moment où le chercheur est axé davantage sur la viabilité commerciale que sur la recherche proprement dite, il est difficile d’obtenir du financement public », explique Mark Weber, directeur de l’Innovation et des partenariats au Bureau de la recherche et de l’innovation de l’Université McGill.

En plus d’obtenir des fonds, les équipes retenues participeront à un programme de soutien de douze mois qui leur permettra de recevoir du mentorat et des conseils de diplômés mcgillois. Sur ce plan essentiel, le Fonds d’innovation de McGill se démarque d’autres mécanismes de financement d’entreprises qui, bien souvent, laissent les lauréats à eux-mêmes une fois la subvention accordée.

Le Fonds d’innovation de McGill a octroyé, en décembre, ses neuf premières subventions à des chercheurs mcgillois. Les présentations gagnantes, choisies parmi 26 dossiers de candidature, comprenaient un projet sur le diagnostic de l’infertilité masculine ainsi qu’un test rapide portatif de détection des acides nucléiques pour le diagnostic d’infections respiratoires. Les juges (tous diplômés de McGill) ont favorisé les projets dont les retombées potentielles pouvaient profiter à la société dans son ensemble, précise Mark Weber.

David R. Holbrooke est le tout premier à verser un don au Fonds d’innovation de McGill, et la Fiducie de recherche Martlet viendra doubler ce don en versant elle aussi une somme de 500 000 $. Comme premier donateur au Fonds, ce diplômé sera admis au « Cercle Phare » des donateurs. L’Université espère attirer plusieurs autres donateurs dans son « Cercle Phare » afin de permettre au Fonds d’innovation de McGill de devenir entièrement opérationnel.

David R. Holbrooke

David R. Holbrooke, BSc’64, MDCM’69

De l’astronautique à l’entrepreneuriat, en passant par la médecine

David R. Holbrooke a grandi à Toronto. Enfant, il voulait devenir astronaute, et ce rêve l’a amené à l’Université McGill, où il a obtenu un baccalauréat avec cheminement Honours en physiologie.

Il comptait entreprendre un doctorat en médecine aérospatiale à McGill, mais le regretté Hank MacIntosh, directeur du Département de physiologie à l’époque, l’a plutôt encouragé à envisager une formation en médecine.

« Il a dit quelque chose qui a changé le cours de ma vie, se rappelle-t-il. Il a dit : “Lorsqu’on fait un doctorat, on se spécialise dans un domaine, on va dans une direction et si on change d’idée et qu’on souhaite faire autre chose, il faut tout recommencer. Mais des études en médecine te permettront de faire le même travail de recherche. Tu pourras aller à gauche, à droite ou droit devant. Le diplôme en médecine te donne bien plus de souplesse.” »

Après avoir terminé sa formation en médecine à l’Université McGill, le jeune diplômé s’est rendu à San Francisco pour entreprendre sa résidence en salle d’urgence, travail qu’il conciliait avec ses recherches en médecine. « Puis tout à coup, je me retrouve en affaires dans le domaine de la médecine d’urgence. Jamais de ma vie je n’aurais pu imaginer ça. Du jour au lendemain, au-delà de 450 urgentologues travaillaient pour moi, et j’avais des contrats pour doter en personnel 44 salles d’urgence dans sept États. »

Le médecin-entrepreneur a vendu sa société et s’est tourné vers d’autres projets, notamment la dotation en personnel de cliniques médicales aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Asie. Il a aussi mis sur pied une entreprise de facturation pour médecins, qui a par la suite été achetée par le géant pharmaceutique Eli Lilly.

Pour ce fils d’ancien étudiant à la maîtrise en génie des mines à McGill, la décision de soutenir l’innovation à l’Université était mûrement réfléchie, et il souhaite que son don s’inscrive dans l’héritage qu’il bâtit à McGill.

Mark Weber est reconnaissant de cette générosité et espère que le don de David R. Holbrooke incitera d’autres donateurs à faire de même, puisque l’objectif de financement philanthropique pour le Fonds est de 30 millions de dollars.

« Nous nous réjouissons qu’il souhaite bâtir un héritage à l’Université McGill et qu’il ait choisi de le faire par la philanthropie, dit-il. Nous avons commencé quelque chose d’extraordinaire et on sent déjà l’énergie nouvelle insufflée à notre communauté. »

Nous invitons toute personne souhaitant appuyer le Fonds d’innovation de McGill, à titre de donateur ou de mentor, à communiquer avec Naomi Shrier ou Nicholas Synnott