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Je Donne

Élargir la formation en investissement pour les étudiants en finance

Un généreux don élargit les possibilités d’apprentissage par l’expérience pour les étudiants et étudiantes de la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill

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Le baccalauréat en commerce avec spécialisation en gestion de placements de la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill forme les leaders en finance de demain. Les étudiants et étudiantes de ce programme axé sur l’apprentissage par l’expérience dirigent Gestion de capitaux Desautels (GCD), la première société de placement enregistrée appartenant à une université au pays.

Lancée en 2009, GCD gère actuellement quatre fonds : trois fonds d’action (sociétés à forte capitalisation) et un fonds à revenu fixe. Ces fonds exposent les étudiants et étudiantes à des stratégies d’investissement quantitatif, notamment en matière d’intelligence artificielle et d’investissements socialement responsables.

Récemment, un généreux don de M. J. Sebastian van Berkom, un philanthrope de longue date et une personnalité connue sur la scène financière de Montréal, a permis à GCD d’annoncer l’ajout d’un fonds d’actions de sociétés à faible capitalisation nord-américain à son portefeuille afin de rehausser l’expérience de gestion de fonds des étudiants et étudiantes. 

« Ce nouveau fonds permettra aux étudiants et étudiantes d’acquérir de l’expérience en investissant dans des sociétés à faible capitalisation », explique le professeur Vadim di Pietro, directeur des investissements à GCD. « Il vient compléter notre offre et témoigne de la confiance de M. van Berkom dans les capacités de nos étudiants et étudiantes. »

M. van Berkom a établi un programme de gestion des investissements dans les sociétés à faible capitalisation similaire qui a remporté un franc succès à l’Université Concordia. Il espère maintenant renouveler cette expérience à l’Université McGill, qu’il a décidé de soutenir lorsque son bon ami et associé Jonathan Ross Goodman, MBA (1994), lui a fait remarquer qu’il était temps de redonner à cet établissement. 

« Je lui ai suggéré de faire la même chose à l’Université McGill, qui a été l’une des premières à investir sans sa société (Van Berkom et associés inc.) », explique M. Goodman, diplômé mcgillois et fidèle donateur depuis de nombreuses années. « Je l’ai convaincu de remercier cet établissement de lui avoir fait confiance à ses débuts. » 

De débuts modestes à un succès mondial 

M. van Berkom a bâti sa propre réussite. Quand il avait six ans, il est parti des Pays-Bas et a déménagé à Montréal avec sa famille, après la guerre. Durant ses études à l’université, il a occupé divers emplois, y compris camelot, sauveteur et professeur de natation. Après l’obtention de son diplôme de l’Université Concordia, il a décroché un emploi au service des caisses de retraite de Bell Canada, où il s’est découvert une passion pour l’investissement dans des sociétés à faible capitalisation. 

« Je regardais le portefeuille, et j’ai réalisé qu’il manquait de piquant. » C’est alors qu’il a découvert les entreprises en démarrage et en croissance vouées à devenir les sociétés à forte capitalisation de demain. « Je crois qu’on ne s’intéresse pas assez aux sociétés à faible capitalisation, et qu’on n’y investit pas suffisamment. Oui, le risque est plus grand, mais le rendement potentiel est aussi beaucoup plus important qu’en se limitant au même groupe d’actions. » 

En 1991, il a fondé Van Berkom Gestion mondiale d’actifs, qui gère aujourd’hui 5 milliards de dollars d’actifs à faible capitalisation en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Son succès lui a donné envie de redonner en créant des initiatives axées sur les sociétés à faible capitalisation à l’Université McGill et ailleurs. Selon lui, ces initiatives sont avantageuses pour toutes les parties. 

Une vision commune et un tremplin vers diverses carrières 

Le professeur Jiro Kondo, directeur de la spécialisation en gestion des investissements, explique que le fonds d’actions de sociétés à faible capitalisation offre aux étudiants et étudiantes davantage d’options d’apprentissages croisés afin d’acquérir une précieuse expérience dans les domaines qui les passionnent. 

« Au-delà du rendement, notre mission consiste à offrir une formation et une occasion d’apprentissage par l’expérience de classe mondiale. Nous voulons ainsi propulser la carrière des étudiants et étudiantes non seulement en gestion de placements, mais aussi dans divers autres domaines, de l’entrepreneuriat aux services-conseils, explique le professeur Kondo. Et nous savons que M. van Berkom partage notre vision. » 

« Je crois que le meilleur programme pour la société, pour Montréal, pour nos concurrents et pour notre secteur doit former des étudiants et étudiantes qui gèrent de vrais fonds pendant leurs études », soutient M. van Berkom. Grâce à son initiative à la Faculté de gestion Desautels, il souhaite aussi créer des emplois étudiants, notamment en offrant des stages dans sa société.

Les étudiants et étudiantes de premier cycle qui participent à l’initiative axée sur les sociétés à faible capitalisation profiteront aussi du soutien d’un comité consultatif formé de spécialistes du secteur, dont fait partie M. van Berkom, qui offriront de l’accompagnement et du mentorat. Un directeur de programme, M. Benoit Durand, maintenant retraité du cabinet Van Berkom et associés inc., supervisera également l’initiative pour assurer son succès. 

Un programme prometteur aux retombées positives 

La professeure Yolande Chan, doyenne de la Faculté de gestion Desautels, est reconnaissante de ce don. Non seulement il appuie la Faculté, mais il élargit également les possibilités d’apprentissage par l’expérience pour les étudiants et étudiantes. Il contribue ainsi à leur succès, quelle que soit la carrière en finance qu’ils souhaitent poursuivre. 

« Cette initiative donne aux étudiants et étudiantes la possibilité d’approfondir leurs connaissances et d’explorer de nouveaux domaines d’intérêt avec le soutien de certains des plus grands spécialistes du secteur. Ils sont les leaders en finance de demain, affirme-t-elle. J’ai hâte de constater les retombées positives de cette initiative sur la population étudiante, notre corps professoral et l’ensemble de notre communauté. »