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Je Donne

Comment McGill met le talent en relation avec des occasions uniques

Grâce au soutien des donateurs et à un personnel dévoué, l’étudiante en bio-ingénierie Maisha Khan obtiendra son diplôme ce printemps

Maisha Kahn

Il est 2 heures du matin à Dhaka, au Bangladesh, mais Maisha Khan est bien réveillée. Elle est entre deux cours en ligne – et elle arbore un grand sourire.

« J’ai toujours eu un penchant pour le génie génétique, dit-elle avec enthousiasme. Mais j’en suis encore au premier cycle, et la plupart des universités n’ont pas un programme aussi vaste que celui de McGill. C’est extrêmement intense, mais passionnant. »

Maisha Khan a commencé ces études à McGill grâce à la bourse Sir William Macdonald. Elle a également bénéficié d’une aide financière fondée sur les besoins et financée par des donateurs, notamment la Bourse étudiante Tom Routledge et la Bourse d’admission de l’AÉUM, cette dernière étant provisionnée par les étudiants de McGill.

Ces bourses ont comblé l’écart entre les moyens financiers de sa famille et le coût de ses études, et lui ont également permis de découvrir le Service des bourses et d’aide financière aux étudiants, où elle a fait la connaissance de la conseillère Alison Mackay.

Depuis, Alison aide Maisha à repérer les services qui lui sont nécessaires. En 2020, elle a notamment obtenu un financement d’urgence par l’entremise du Fonds d’aide d’urgence aux étudiants ainsi que le report de ses droits de scolarité lorsque l’économie bangladaise s’est effondrée. Elle a aussi reçu des conseils sur la façon d’obtenir un soutien en matière de santé mentale.

Flowery pavilion in Bangladesh

Accablée par le stress et l’inquiétude qui s’accumulaient, Maisha a sérieusement pensé à interrompre ses études. Avec les encouragements de ses amis et de sa famille, elle a pris contact avec Alison Mackay, qui l’a mise en relation avec le Pôle bien-être étudiant et des conseillers.

« J’ai renoué avec l’enthousiasme que je ressentais à mes débuts à McGill, explique-t-elle. C’était mon rêve quand je suis montée dans l’avion pour la première fois à destination du Canada : voilà ce que je veux être. »

Malgré une année tumultueuse, Maisha est allée de l’avant, et elle va bientôt recevoir son diplôme. À présent, elle se tourne vers des études en droit : vu la rapidité de l’innovation dans le domaine des biotechnologies, elle pense qu’on aura besoin de juristes ayant son bagage universitaire.

Chaque année, les donateurs aident des étudiants comme Maisha à réaliser leurs rêves. En 2020, près de 4 500 donateurs du Fonds McGill ont choisi d’affecter leurs dons à des bourses d’études et à l’aide financière aux étudiants, et leurs dons de montants divers ont totalisé 1,4 million de dollars. D’autres donateurs ont créé de nouvelles bourses nominatives, notamment par l’entremise du Fonds défi du chancelier pour le troisième siècle. L’honorable Michael Meighen (B.A., 1960, LL. D. 2012) a créé ce fonds de contrepartie afin de provisionner de nouvelles bourses pour les étudiants en difficulté financière : en 2019 et en 2020, plus de 30 nouvelles bourses ont été constituées, les donateurs ayant répondu à l’appel.

« Chaque goutte vient grossir l’océan, dit Maisha. Vos 10 $ se combinent avec les 10 $ d’une autre personne, et le montant vient soutenir une étudiante comme moi. »

« Tout au long de ma vie, à chacune des étapes que je franchirai, à chacune de mes réussites, je me souviendrai qu’un jour, quelqu’un m’a aidée financièrement. Et c’est pourquoi je suis ici. »

***

Pour Alison Mackay (B.A. 2009), l’aide aux étudiants, c’est son travail, mais c’est aussi une question personnelle. « Quand j’ai vu l’offre d’emploi de conseiller en aide financière, j’ai su que ce poste était pour moi, explique-t-elle, car j’ai dû faire face à des circonstances similaires dans ma propre vie. »

« Je me souviens qu’à 12 ans, je me demandais comment j’allais faire pour payer mes études universitaires, raconte-t-elle. Je savais que je voulais aller à l’université, mais aussi que ma famille n’aurait pas les moyens de m’aider. »

Maintenant employée par le Service des bourses et d’aide financière aux étudiants de McGill, Alison aide des étudiants d’horizons très divers à naviguer dans des eaux peu familières. « Nous avons une perspective unique sur l’expérience des étudiants, explique-t-elle, car leurs demandes d’aide touchent tous les aspects de leur situation. Nous pouvons suivre toute leur trajectoire à McGill. »

Alison Mackay
: Owen Egan

Ce service, qui fait partie de celui des Services aux étudiants, peut également aider les étudiants à trouver des soutiens en matière d’études, des services de santé mentale et d’autres ressources qu’ils ne connaissent pas toujours, ou qu’ils ne savent pas comment solliciter.

« Les étudiants sont parfois nerveux à leur arrivée dans nos bureaux, dit-elle. C’est dans la nature humaine : on n’aime pas forcément demander de l’aide. » Mais au fil des conversations avec eux, Alison constate un changement indéniable : « Il m’est arrivé de voir l’aspect physique de l’étudiant se transformer dès le premier rendez-vous. Leurs épaules se relâchent, et toute leur expression change. »

Qu’est-ce qui provoque ce changement ? « Je pense qu’ils sont soulagés de pouvoir s’ouvrir à quelqu’un et de savoir qu’il y a un plan. » Comme le souligne Alison, en plus d’octroyer des fonds, son service offre aux étudiants des conseils en gestion de leurs finances et de leur budget – des compétences qui leur seront fort utiles longtemps encore après l’obtention de leur diplôme.

Alison Mackay occupe son poste depuis quatre ans maintenant, ce qui signifie qu’elle a pu voir les étudiants de sa première cohorte obtenir leur diplôme, dont plusieurs grâce à une aide fondée sur les besoins qui est provisionnée par des donateurs.

« C’est merveilleux de voir cela, s’exclame-t-elle. On les voit se développer, progresser et apprendre. Puis, on les voit réussir, et c’est tellement gratifiant. Toute notre société en bénéficie. Nous avons besoin que des personnes issues de tous les milieux soient des leaders. »

Selon Alison Mackay, le soutien des donateurs fait toute la différence. « Quand je rencontre des étudiants, il m’arrive de me dire : “Voilà quelqu’un qui va aller loin”. Mais la situation financière de cette personne change et, sans soutien, elle risque de ne pas pouvoir achever ses études. J’en connais aussi qui n’auraient jamais pu venir à McGill sans aide financière. »

« Le soutien des donateurs change la vie des étudiants, et j’en vois la preuve tous les jours, souligne-t-elle. Vous pensez peut-être que votre don représente une aide ponctuelle, mais en fait, vous aidez quelqu’un pour le reste de sa vie. »

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