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Je Donne

La santé mentale avant tout

La population étudiante mcgilloise peut compter sur le soutien à perpétuité d’une généreuse donatrice

 Mary H. Brown, MA’33, première rangée, deuxième en partant de la gauche, en 1933.

Mary H. Brown, MA’33, première rangée, deuxième en partant de la gauche, en 1933.

Lorsque Mary H. Brown, M. A. 1933, a fait un don planifié à l’Université McGill, elle a précisé qu’il devait servir à prendre soin de la santé physique et mentale des étudiants et des étudiantes. C’était une idée plutôt avant-gardiste il y a 90 ans. Mary H. Brown était une visionnaire à plus d’un égard.

Elle souhaitait que les étudiants de son alma mater disposent des outils nécessaires pour affronter les aléas émotionnels et psychologiques de la vie, mais elle a aussi eu la bonne idée de faire un don sous forme de legs. Celui-ci a été transformé en fonds de dotation et profitera ainsi à la population étudiante mcgilloise à perpétuité.

« Je suis un peu émue quand j’y pense, avoue Cindy Mancuso, vice-doyenne à la vie étudiante. Faire un don pour appuyer de façon permanente des projets qui favorisent la santé mentale des étudiants, c’est un cadeau inestimable. Son legs montre à quel point elle avait à cœur le bien-être des étudiants et croyait en leur potentiel. »

Les retombées du Fonds Mary-H.-Brown sont immenses dans la communauté mcgilloise et même au-delà.

Née en 1910, Mary H. Brown a obtenu une maîtrise en sociologie de l’Université McGill en 1933, puis elle a travaillé en santé mentale.À son décès en 1996, son don planifié (le Fonds Mary-H.-Brown) a servi à financer des projets spéciaux en lien avec la santé mentale et à créer des services voués à la santé physique et mentale des étudiants et des étudiantes, offerts dans le Pavillon des services aux étudiants William-et-Mary-Brown de l’Université McGill. Inauguré en 1999, ce pavillon a été nommé en l’honneur de Mary et de son mari, qui a lui aussi fait un don planifié à l’Université.

« La santé mentale des étudiants lui tenait vraiment à cœur, dit Cindy Mancuso. Son don servira toujours à soutenir cette cause si importante pour elle. »

Au cours des 20 dernières années, diverses initiatives étudiantes ont bénéficié d’une aide financière grâce au Fonds Mary-H.-Brown. C’est notamment le cas d’expositions d’art public, d’articles publiés, d’un programme de mentorat par les pairs et d’une revue parue en version imprimée et numérique. Les sujets abordés sont variés : comment apprivoiser la mort ou parler de sexualité, l’importance de la vaccination ou de l’activité physique, outils pour les étudiants qui sont les premiers de leur famille à fréquenter l’université, etc. « Quand je pense à la quantité de services, d’ateliers et d’événements créés, je n’en reviens pas. Et nous devons tout cela à Mary », ajoute Cindy Mancuso.

Membres du groupe mcgillois Diversité en maths

Membres du groupe mcgillois Diversité en maths

Durant l’année universitaire 2020-2021, le groupe mcgillois Diversité en maths, qui fait la promotion des mathématiques auprès des étudiants appartenant à des minorités sous-représentées et de leurs alliés, a reçu une aide financière. « Notre club doit beaucoup au Fonds Mary-H.-Brown, explique une personne membre du club. Par nos ateliers, nous avons amené les étudiants à voir les choses avec positivisme et avons créé un environnement propice à l’apprentissage. Beaucoup d’étudiants ont découvert qu’une communauté était là pour les épauler et ont tissé des liens d’amitié. Nous croyons que nos activités ont eu un effet positif durable sur les étudiants en maths de McGill. »
 
Le Fond Mary-H.-Brown génère environ 20 000 $ annuellement. Il est administré par le Bureau du doyen à la vie étudiante de l’Université McGill, qui invite les étudiants et les étudiantes à soumettre des demandes de financement. Le Bureau en reçoit entre 10 et 30 par année, mais il procède actuellement à une restructuration du Fonds dans l’espoir d’en recevoir davantage. 

« Les retombées du Fonds Mary-H.-Brown sont immenses dans la communauté mcgilloise et même au-delà, et je veux que le plus d’étudiants possible le sachent, conclut Cindy Mancuso. J’espère que des étudiants de tous les horizons se sentiront interpellés, que nous saurons stimuler leur créativité et que leurs fantastiques initiatives en santé mentale deviendront réalité et porteront beaucoup de fruits. »

Façonnez le troisième siècle de McGill. Planifiez votre legs dès aujourd’hui.