Faith Wallis (B.A. 1971, M.A. 1974, M. Bibl. 1976) et Kendall Wallis (B.A. 1969, M. Bibl. 1971) ont passé l’essentiel de leur vie ensemble – ils sont mariés depuis plus de 50 ans – sur le campus de l’Université McGill.
Ils se sont rencontrés à McGill. Ils ont fait carrière à McGill. Et parce que ce sont des visionnaires, ils sont en voie de laisser la marque de leur grande générosité à McGill.
Le couple s’est rencontré au baccalauréat et a « grandi ensemble », comme le dit Kendall. Ils ont tous les deux consacré leur vie professionnelle à l’Université. Aujourd’hui retraité, Kendall était bibliographe à la Bibliothèque McLennan. Quant à Faith, elle est professeure d’histoire au Département d’histoire et d’études classiques et au Département des sciences sociales en médecine. Proche de la Faculté des arts, le couple a à cœur de soutenir les étudiants aux cycles supérieurs en histoire et en études classiques.
« Le Département attire d’excellents étudiants, qui se lancent dans des projets de recherche difficiles et très ambitieux », souligne Faith.
C’est leur affection pour les étudiants à la maîtrise et au doctorat qui les a incités à créer le Fonds d’excellence pour les études supérieures en histoire et en études classiques, qui finance les études, les recherches, la formation et le perfectionnement professionnel de ces étudiants. « Ils peuvent utiliser cet argent pour apprendre une langue, assister à un congrès, se procurer du matériel… bref, pour aller chercher ce dont ils ont besoin pour soutenir leur thèse », explique Faith. « Dans bien des cas, l’argent sert à combler de petites brèches qui, si elles n’étaient pas colmatées, nuiraient grandement à la réussite de l’étudiant », ajoute Kendall.
Ce fonds, c’est leur bébé, et ils l’alimentent de bien des façons. Ils provisionnent le fonds de dotation par des dons annuels. Ils versent annuellement d’autres sommes dans le fonds utilisable sans restrictions. Et les collègues de Faith font, eux aussi, des dons. Toutefois, leur apport le plus remarquable est leur don planifié : une assurance vie. L’Université McGill en est le bénéficiaire et touchera donc, à l’échéance, un million de dollars.
L’idée du contrat d’assurance vient de leur « formidable conseiller financier », raconte Faith. « Sachant que nous avions l’intention de léguer une bonne partie de notre succession à l’Université, il nous a dit : ‟Pourquoi ne feriez-vous pas ça? Vous en tireriez des avantages fiscaux, et vous pourriez faire un don encore plus important”. Alors, nous payons les primes et pouvons les déduire à titre de don de bienfaisance. »
Ils souhaitent épauler tant les étudiants aux cycles supérieurs que le Département d’histoire et d’études classiques. « Notre département se distingue par sa taille, sa profondeur et sa portée, affirme Faith. Mais ce qui me réjouit encore davantage, c’est de voir la direction qu’il est en train de prendre : c’est un département très inclusif où règne une grande diversité, et qui aborde l’histoire avec beaucoup de créativité. Une formation d’historien, c’est une boîte à outils pour mieux comprendre le passé; c’est pour cette raison qu’il est si important de financer les études aux cycles supérieurs. »
En ce bicentenaire de l’Université McGill et dans le cadre du Défi 200 ans, 200 legs – dont l’objectif est la collecte de 200 dons planifiés pour le 200e anniversaire – les Wallis encouragent tout le monde à envisager le don planifié pour soutenir l’Université et ses étudiants.
« Si vous souhaitez appuyer l’Université, envisagez cette option, parlez-en à votre conseiller financier et agissez pendant que vous êtes encore de ce monde », conseille Faith. Je pense que tous ceux qui peuvent se le permettre devraient le faire. »