J’avais 18 ans lorsque j’ai quitté ma ville tranquille en banlieue de Boston pour venir à l’Université McGill. Cette expérience m’a véritablement transformé.
L’école, la ville et les gens que j’y ai rencontrés ont tous façonné la personne que je suis devenue. J’ai ensuite obtenu mon diplôme de médecine de l’Université de Boston, et j’ai été directeur du service de radiologie d’urgence au Massachusetts General Hospital et professeur de radiologie à la Faculté de médecine de l’Université Harvard. J’ai eu une carrière formidable, grâce à laquelle j’ai pu prononcer des conférences partout dans le monde. Il est maintenant temps pour moi de donner en retour.
Je suis arrivé à Montréal en 1961, comme étudiant au programme préparatoire de médecine. J’aimais cette ville sophistiquée et cosmopolite, qui était sur le point d’avoir son métro et d’accueillir l’Expo 67. J’ai habité en résidence, dans le Pavillon Douglas, et j’ai rejoint les rangs d’une fraternité, où j’ai rencontré des étudiants du monde entier qui allaient devenir des amis pour la vie.
À McGill, j’ai eu des cours de chimie organique, de chimie physique et d’anatomie comparative exigeants et des professeurs qui sont devenus des mentors, si bien qu’à mon retour à Boston, j’étais beaucoup mieux préparé que mes collègues. À ma première année à la Faculté de médecine de l’Université de Boston, j’étais le premier de ma classe, et je le devais à l’Université McGill.
À partir de là, je me suis bâti une carrière universitaire en radiologie. J’ai pris ma retraite en tant que directeur du service de radiologie d’urgence au Massachusetts General Hospital, mais j’enseigne toujours la radiologie à Harvard. Je suis également l’auteur de quatre éditions du manuel de radiologie le plus vendu dans le monde, Fundamentals of Radiology, publié en sept langues.
Je suis fier de mon diplôme de McGill et reconnaissant des portes qu’il m’a ouvertes. C’est pour cette raison que je fais un legs pour la création de la Bourse d’études en sciences Robert-A.-Novelline, M.D.
Les diplômés de mon âge ont eu la chance d’avoir des frais de scolarité très raisonnables. Aujourd’hui, les jeunes ont souvent du mal à payer leurs frais d’études. Les étudiants de McGill ont besoin de notre aide, et c’est pourquoi j’ai eu envie de créer une bourse.
J’ai déjà contribué à la bourse d’études de la promotion de sciences de 1965. En voyant que 21 étudiants avaient reçu cette aide sur une période de moins de 10 ans, j’ai eu envie de faire un don en mon nom.
J’encourage mes collègues et tous les diplômés à envisager de faire un legs. Il est temps de donner en retour.
Quel sera votre héritage? Planifiez votre legs dès aujourd’hui.