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L’avenir de la médecine : le nouvel institut de médecine génomique de McGill promet de transformer les soins de santé

Victor Dahdaleh, ancien étudiant de McGill, donne plus de 30 millions de dollars pour lancer l’Institut de médecine génomique Victor Phillip Dahdaleh

Dr. Victor Dahdaleh

Dr. Victor Dahdaleh

Mention de source: Owen Egan/Joni Dufour

Au cours d’une visite de deux jours à son ancienne université en juillet dernier, Victor Dahdaleh, philanthrope de renom, s’est entretenu avec l’équipe de recherche en génomique de McGill pour en apprendre davantage sur l’ambitieuse vision de l’Université pour son nouvel institut de médecine génomique. Ce qu’il a appris l’a grandement impressionné.

« J’ai assisté à une présentation fantastique avec de nombreux membres du corps professoral, des médecins de première ligne et des chercheurs. Tous ont démontré que McGill est déjà bien établie comme l’un des plus grands centres de génomique au monde, déclare M. Dahdaleh. L’ensemble du corps professoral maîtrise le domaine avec une expertise en bio-informatique, en développement de médicaments, en génétique humaine, en microbiologie ainsi qu’en génétique et thérapies du cancer. L’Institut a établi des liens avec les hôpitaux et les partenaires de l’industrie et a accès à de vastes bases de données. » 

« Je n’avais aucun doute, poursuit-il, qu’en offrant un soutien et un financement appropriés, l’Institut de McGill saurait faire avancer le champ de la médecine génomique. Quelle merveille d’entendre certains médecins parler de la façon dont la médecine génomique les aide à combattre les maladies et le cancer chez leurs patients. »

Inspirés par le leadership de McGill et le potentiel stupéfiant de la médecine génomique, M. Dahdaleh et son épouse, Mona, ont fait un don sans précédent pour lancer l’Institut de médecine génomique Victor Phillip Dahdaleh à l’Université McGill.

« Avec une équipe si formidable, de remarquables bases et une aspiration de travailler au bien commun, nous avons été heureux de soutenir cette initiative », déclare M. Dahdaleh.

L’avenir de la médecine à McGill

Depuis longtemps, McGill est à la tête de la recherche des domaines de la génomique et de l’ARN en Amérique du Nord. Maintenant, grâce à des dons totalisant plus de 30 millions de dollars provenant des Dahdaleh, l’Institut de médecine génomique Victor Phillip Dahdaleh portera la communauté mondiale de recherche et McGill à un tout autre niveau.

« L’Institut de médecine génomique Victor Phillip Dahdaleh renforce notre leadership international en recherche sur la génomique et l’ARN, un domaine incroyablement prometteur non seulement pour combattre les virus, mais aussi en traitements contre le cancer », affirme le Dr David Eidelman, vice-principal en santé et doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. « En fin de compte, ce seront les patients et leurs familles qui profiteront le plus du don extraordinaire des Dahdaleh. »

En effet, il ne semble y avoir aucune limite au rôle potentiel de la génomique — une branche de la médecine s’appuyant sur le décodage de l’information provenant de tous les gènes d’une personne pour déterminer les meilleurs soins — dans la lutte contre les maladies les plus obscures, qu’il s’agisse de troubles génétiques rares contractés par quelques individus, de cancers répandus ou de maladies infectieuses comme la COVID-19 qui touchent des millions de personnes dans le monde.

« La médecine génomique est un domaine de recherche extrêmement intéressant et novateur ayant des retombées d’envergure pour l’avenir de la médecine », déclare M. Dahdaleh, qui soutient avec ferveur la santé mondiale et la recherche dans le domaine depuis des décennies. « Je crois fermement que la médecine génomique est la clé pour prévenir, traiter et un jour guérir de nombreuses maladies qui détériorent les conditions de vie des gens, des familles et des collectivités du monde entier. Elle pourrait accélérer la médecine de précision, ouvrant ainsi la voie à des traitements personnalisés, adaptés à chaque personne. Je suis fier de faire partie de cet effort important de contribuer à la santé mondiale. »   

En exploitant l’expertise interdisciplinaire et l’infrastructure de recherche des différentes facultés de McGill, l’Institut Dahdaleh sera un véritable moteur d’innovation en médecine génomique et permettra de prédire, prévenir et traiter les maladies. Les chercheurs de McGill mèneront des recherches exploratoires visant à mettre au point des outils diagnostiques de pointe, des traitements ciblés et de nouveaux produits pharmaceutiques et vaccins préventifs.

De concert avec la Faculté de médecine et des sciences de la santé et les hôpitaux affiliés du Centre universitaire de santé McGill, l’Institut Dahdaleh maximisera les occasions d’interventions cliniques dans les domaines prioritaires où McGill est déjà un leader établi, notamment pour le cancer, la neuroscience et la santé mentale, les maladies inflammatoires chroniques et les maladies infectieuses, dont la COVID-19.

De gauche à droite: Marc Weinstein, vice-principal, avancement universitaire; John McCall MacBain, chancelier; Victor Dahdaleh; Mona Dahdaleh; Christopher Manfredi, principal par intérim; Martha Crago, vice-principale à la recherche et à l’innovation; et David Eidelman, vice-principal, santé et affaires médicales, et doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé.

De gauche à droite: Marc Weinstein, vice-principal, avancement universitaire; John McCall MacBain, chancelier; Victor Dahdaleh; Mona Dahdaleh; Christopher Manfredi, principal par intérim; Martha Crago, vice-principale à la recherche et à l’innovation; et David Eidelman, vice-principal, santé et affaires médicales, et doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé.

Mention de source: Owen Egan/Joni Dufour

L’Institut Dahdaleh est également l’un des rares centres de génomique au monde à intégrer les sciences sociales comme pilier clé de la recherche. S’appuyant sur l’expertise de McGill en droit, en éthique, en politique publique et en d’autres disciplines, l’Institut Dahdaleh se penchera sur les enjeux éthiques, moraux et juridiques soulevés par la recherche en génomique et ses applications, par exemple, en matière de gestion et d’administration des données génomiques, ou encore, d’infiltration des technologies génomiques dans la société.

« J’espère que l’Institut fera progresser plus rapidement la médecine génomique et la rendra accessible à tous afin que nous puissions à l’avenir fournir les médicaments ciblés nécessaires pour prévenir l’apparition de maladies, de cancers et d’allergies, évoque M. Dahdaleh. J’espère que nous mettrons au point des vaccins non seulement contre la COVID-19, mais aussi contre les maladies tropicales et rares beaucoup plus rapidement afin de les distribuer à ceux qui en ont besoin. Et j’espère que nous pourrons nous attaquer à des maladies comme l’Alzheimer et la démence ; ce serait un énorme pas en avant pour la médecine. » 

« Les objectifs de M. Dahdaleh d’avoir une portée mondiale en recherche, mais aussi en santé publique me tiennent à cœur », déclare Mark Lathrop, directeur de l’Institut de médecine génomique Victor Phillip Dahdaleh. « Nous sommes très reconnaissants de son leadership et de sa vision. »

Une tradition de portée mondiale

Depuis près de 40 ans, M. Dahdaleh met sa philanthropie au service du changement. Ses réalisations philanthropiques se concentrent sur certaines priorités clés qui lui sont particulièrement chères, comme améliorer l’accès à l’éducation pour les étudiants provenant de milieux défavorisés ou encore, surmonter les défis mondiaux en matière de santé à l’aide de solutions novatrices.

« Les soins de santé mondiaux, ou souvent le manque d’accès à ceux-ci créent non seulement des inégalités, mais aussi de véritables préjudices, explique M. Dahdaleh. J’ai vu comment de telles inégalités retardent l’épanouissement d’individus, de sociétés et même de pays. Et j’ai la chance d’être en mesure d’aider. »

L’investissement de Victor Dahdaleh en médecine génomique à McGill est une extension de son héritage exceptionnel de soutien envers la recherche novatrice en santé mondiale et en sciences de la santé au Canada et ailleurs dans le monde. Il a déjà donné plus de 20 millions de dollars pour établir la Dahdaleh Institute for Global Health Research à l’Université York de Toronto, son autre alma mater. Il est également un donateur de longue date du National Heart and Lung Institute de l’Imperial College de Londres, de la British Heart Foundation et de la Asthma + Lung UK, où il a contribué à la recherche de pointe sur les maladies cardiovasculaires et le cancer, y compris le mésothéliome, un cancer du poumon causé par l’exposition à l’amiante. 

Grand ami de McGill depuis de nombreuses années et plus important donateur britannique de l’Université, M. Dahdaleh a généreusement soutenu d’importantes initiatives qui s’inscrivent dans sa mission philanthropique, notamment le programme de bourses Victor Dahdaleh-Clinton Foundation, qui offre, année après année, 32 bourses d’études pour donner l’occasion à des étudiants défavorisés de fréquenter McGill, et la Chaire Victor Dahdaleh en neurosciences, qui appuie la recherche de pointe en neurosciences à McGill. 

En outre, depuis près de 30 ans, des étudiants de McGill bénéficient de son leadership en tant que fiduciaire du McGill University Trust, lequel soutient des programmes et des initiatives à McGill, y compris les bourses destinées aux étudiants britanniques souhaitant étudier à l’Université.

Former une nouvelle génération

Une partie intégrante de la mission de l’Institut Dahdaleh sera de recruter, de former et d’équiper la prochaine génération de chercheurs, de stagiaires et d’étudiants de classe mondiale en médecine génomique. Le programme de formation sera particulièrement axé sur la création d’occasions pour les étudiants des pays à revenu faible et moyen. Poursuivant cet objectif qui lui est particulièrement important, M. Dahdaleh a souvent dirigé sa générosité vers la création de bourses d’études et de possibilités de formation pour que les étudiants défavorisés puissent fréquenter des universités de classe mondiale. 

L'Institut de médecine génomique Victor Phillip Dahdaleh recrutera et formera des étudiants du monde entier pour en faire les futurs leaders en médecine génomique.

L'Institut de médecine génomique Victor Phillip Dahdaleh recrutera et formera des étudiants du monde entier pour en faire les futurs leaders en médecine génomique.

Mention de source: Owen Egan/Joni Dufour

« Personne ne réussit sans un soutien commun, dit-il. Un étudiant talentueux et motivé devrait avoir la possibilité d’accéder à la meilleure éducation possible. Ne laissons pas un manque de ressources faire entrave aux occasions d’éducation de qualité. »

De même, ajoute-t-il, les meilleurs établissements d’enseignement bénéficient d’un corps étudiant diversifié. « La diversité et l’inclusion apportent une dimension supplémentaire à l’éducation et mènent à la compréhension culturelle. »

Un investissement opportun

L’investissement massif de M. Dahdaleh arrive à point pour l’entreprise génomique de McGill. 

La pandémie mondiale de la COVID-19 a sensibilisé le public à la génomique comme jamais auparavant. Le domaine s’en est trouvé stimulé et reconnu plus largement pour le rôle crucial qu’il peut jouer dans la prévention et le traitement des maladies.

En effet, la pandémie a offert l’un des meilleurs exemples de médecine génomique en action. En moins d’un an après l’apparition de la COVID-19, la communauté scientifique internationale a réussi à séquencer le génome du virus et à utiliser ces données pour mettre au point, tester et fabriquer des vaccins à ARNm de pointe qui ont sauvé des millions de vies.

Depuis, cette réalisation spectaculaire que sont les vaccins à ARNm a donné lieu à de nouvelles collaborations entre la communauté internationale de chercheurs et l’industrie pharmaceutique pour optimiser le potentiel de cette biotechnologie et s’attaquer aux maladies actuelles les plus réfractaires.

« La génomique transforme notre façon de concevoir le traitement et la guérison d’un certain nombre de maladies, déclare M. Lathrop. Par exemple, notre capacité à dépister des prédispositions à certains cancers ou troubles génétiques rares, à l’échelle des individus ou des populations, aura des applications thérapeutiques inédites de portée mondiale. La génomique détient un potentiel exponentiel d’améliorer la santé mondiale. »

Déjà une pierre angulaire de l’effervescent secteur montréalais de la biofabrication, McGill intensifie son rôle de moteur compétitif mondial dans la mise au point et l’essai de nouveaux traitements à base d’ARN en collaborant avec des partenaires de l’industrie. Plus tôt cette année, McGill est devenue la première (et la seule) université canadienne à joindre le programme mRNA Access de Moderna, le fabricant américain de vaccins. Cette plateforme mondiale de recherche accélèrera le développement et élargira l’impact des vaccins et des médicaments à base d’ARNm pour les maladies infectieuses émergentes et négligées. Moderna a également annoncé qu’elle construira une usine de fabrication à la fine pointe dans la région de Montréal afin de produire au Canada des vaccins à ARNm ainsi que des vaccins contre l’influenza et d’autres maladies. Cette décision facilitera davantage la collaboration entre les chercheurs de McGill et leurs partenaires dans l’industrie pharmaceutique.

Grâce à l’appui de M. Dahdaleh, McGill est bien placée pour saisir ces occasions ainsi que pour mobiliser du financement supplémentaire qui amplifiera la portée et l’impact de l’Institut.

« Le travail déjà effectué à McGill est remarquable, affirme M. Dahdaleh. J’espère que ma contribution encouragera d’autres organismes, des particuliers et le gouvernement à consacrer davantage de fonds pour permettre à ce travail important de continuer dans l’avenir. »

« Le don de Victor Dahdaleh est absolument transformateur », affirme Philippe Gros, premier vice-principal adjoint (recherche et innovation) et directeur général de l’Institut de médecine génomique Victor Phillip Dahdaleh. « L’ampleur de sa contribution, la vision qui la sous-tend et ses répercussions locales, nationales et internationales sont énormes. Nous sommes si reconnaissants de la recevoir. L’aventure ne fait que commencer, et notre mission est maintenant de construire un programme majeur en médecine génomique. »