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Je Donne

Je lègue une partie de mon régime de retraite à McGill. Et voici pourquoi.

Joan Tousey, diplômée en musique, explique ce qui a motivé sa décision

Joan Tousey and her son

Les années passées à Montréal et à l’Université McGill ont été formatrices pour moi. Originaire d’une petite ville au cœur de l’État de New York, je suis devenue une adulte autonome à McGill : je prenais le métro, j’avais un appartement – mon premier – sur la rue Mansfield et j’étais entourée de gens qui venaient des quatre coins du Canada et du monde.  

J’ai fait une majeure en histoire de la musique avec mineure en piano à ce qui est aujourd’hui l’École de musique Schulich. Je suis infiniment reconnaissante d’avoir reçu une formation de haut calibre à un coût qui était alors très raisonnable. Au début de ma vie professionnelle, j’ai travaillé à l’Orchestre symphonique de Saint-Louis, à l’Orchestre symphonique de Toronto et à l’Orchestre national des jeunes du Canada, postes que j’ai obtenus en partie grâce à mon diplôme.  

Après avoir occupé ces postes administratifs dans le domaine des arts de la scène, je suis passée à la philanthropie dans le domaine de l’enseignement supérieur; j’ai travaillé plus de 20 ans à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign et au moment de ma retraite, j’étais vice-doyenne à l’Avancement. Comme professionnelle de la philanthropie, j’ai vu à quel point il était important de soutenir les établissements qui nous ont façonnés. J’ai commencé à faire des dons annuels après l’obtention de mon diplôme; modeste au début, le montant a augmenté peu à peu, et aujourd’hui, j’ai les moyens de faire un don plus important.

J’ai donc décidé de faire un legs à l’Université McGill en la désignant comme bénéficiaire d’une partie de mon régime de retraite. J’ai de la chance : étant donné la fourchette dans laquelle se situent mes revenus, l’impôt successoral est un facteur qui a son importance, et mon fils, brillant investisseur et planificateur fiscal, a fait valoir les avantages fiscaux de ce type de don.

Je me suis rendu compte que mes avoirs pouvaient non seulement venir en aide à une institution à but non lucratif comme l’Université McGill, mais également bien nous servir, mes héritiers et moi, moyennant une planification fiscale judicieuse. À mes yeux, c’était la chose à faire. »

Il va sans dire que ma carrière en philanthropie m’a sensibilisée à l’importance de redonner à mon alma mater, mais à mon sens, nous devrions tous envisager d’offrir un appui durable, dans la mesure de nos moyens, aux établissements qui ont joué un rôle déterminant dans notre vie. Mon don me rattache à McGill, même si je ne vis plus à Montréal depuis 1976 et que je suis revenue aux États-Unis en 1994. Et à ce que je peux voir, McGill demeure l’une des meilleures universités du monde. Cette excellence ne saurait être tenue pour acquise; c’est pourquoi il est capital que les diplômés, comme moi, soutiennent l’Université tant par des dons annuels que par un legs.

Quel sera votre héritage?
Pour souligner son 200e anniversaire, McGill souhaite recueillir 200 legs.

LOGO: Défi 200 ans, 200 legs