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Je Donne

Des solutions forgées par McGill pour lutter contre la pandémie mondiale

En 2020, l’immense générosité de notre communauté de donateurs a permis à l’Université de répondre à des priorités urgentes

COVID tests being delivered to MUHC

L’année dernière, nous avons vu de quoi sont faits les McGilloises et McGillois.

Nous avons vu les chercheurs vouer toute leur attention à la lutte contre la COVID-19. Nous avons vu les étudiants mettre à profit leur formation à McGill et assumer leur engagement envers la communauté pour observer l’épidémie et réapprovisionner les banques alimentaires. Nous avons vu des diplômés lancer des initiatives de bénévolat pour aider le personnel de première ligne à tenir le coup. Des membres du corps professoral et du personnel de McGill ont travaillé sans relâche pour soutenir l’apprentissage à distance et distribuer des fonds d’urgence aux étudiants dans le besoin.

Le fil conducteur de ces histoires ? La générosité et la résilience sans faille d’une communauté formée de membres du corps professoral et du personnel, d’étudiants et de diplômés qui, encore et toujours, s’acharne à relever des défis.

Prêter main-forte aux étudiants dans le besoin

Certains étudiants ont eu besoin d’aide immédiate dès le début de la pandémie. Avec l’effondrement de plusieurs secteurs de l’économie, beaucoup d’entre eux ont perdu leur emploi à temps partiel et ne pouvaient plus subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. D’autres devaient, de toute urgence, se procurer du matériel d’apprentissage à distance ou réserver des billets d’avion afin de rentrer chez eux.

Déterminée à aider, la communauté de McGill s’est serré les coudes pour provisionner le nouveau Fonds d’aide d’urgence aux étudiants de McGill. « L’empressement des donateurs nous a émerveillés », a déclaré en avril 2020 Cara Piperni (B. Com. 1994), directrice du Service des bourses et d’aide financière, qui était ravie de voir affluer des centaines de milliers de dollars. « C’est merveilleux de voir la solidarité des gens se manifester dans des moments comme celui-ci », a-t-elle ajouté.

Depuis mars 2020, plus de 3 600 donateurs ont donné plus de 1,6 million de dollars pour financer la réponse aux besoins urgents des étudiants, avec notamment des dons de 100 000 $ provenant de fidèles donateurs de McGill : la Fondation Marcelle et Jean Coutu, John et Marcy McCall MacBain et un donateur anonyme.

Jose Hernandez Romero

José Hernandez Romero, candidat au doctorat en interprétation musicale et originaire du Venezuela, est l’un des nombreux étudiants qui ont reçu une bourse d’urgence. À ce jour, on a répondu à plus de 1 500 demandes d’aide. « Le soutien des donateurs a fait toute la différence pour moi cette année », déclare ce doctorant qui explique que le Fonds l’a aidé à payer ses frais de subsistance tout l’été, ce qui lui a permis de rester à Montréal et de se concentrer sur sa thèse.

Investir dans la recherche pour sauver des vies

Bien avant que la COVID-19 ne porte son nom, les chercheurs de l’Initiative interdisciplinaire en infection et immunité de McGill (MI4), qui est financée par des donateurs, savaient qu’une pandémie était imminente et se préparaient à y réagir rapidement. Au début de 2020, l’équipe MI4 a mis en place un Programme de financement d’urgence de la recherche sur la COVID-19 (Emergency COVID-19 Research Funding – ECRF) en partenariat avec la Fondation du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et avec l’appui de trois grands donateurs : la Fondation Hewitt, la Fondation Doggone et la Fondation familiale Trottier.

Ce financement « a été essentiel pour catalyser la réponse rapide des chercheurs de MI4 à la pandémie de COVID-19 », déclare le Dr Don Sheppard (Résidence en médecine, 1999), directeur du Département de microbiologie et d’immunologie à la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Le programme ECRF a aidé l’équipe à adapter les activités en cours et à réunir des chercheurs déterminés à trouver des solutions.

Le programme ECRF a également rendu possible la réalisation d’une initiative majeure, la plateforme de recherche clinique MI4, une unité interinstitutionnelle ayant pour mandat de mettre à l’épreuve les thérapies prometteuses contre la COVID-19. Dirigée conjointement par la Dre Marina Klein (M.D., C.M. 1991, M. Sc. 2001) du CUSM et la Dre Christina Greenaway (Résidence en médecine, 1996, M. Sc. 2004), cette plateforme a donné, à tous les patients atteints de la COVID-19 et admis pendant la première vague, la possibilité de participer à un essai clinique sur un médicament.

De plus, le programme ECRF a permis à l’équipe MI4 de lancer, en mars 2020, un appel à propositions de recherche innovantes. Jusqu’à présent, il a financé plus de 50 projets, dont les objectifs vont de la mise au point d’un vaccin à la compréhension de l’impact du confinement sur la santé mentale. « Beaucoup de ces projets sont terminés, et leurs résultats ont influencé les interventions médicales et les politiques publiques face à la pandémie », souligne le Dr Sheppard.

Un test fait maison pour dépister la COVID-19

Après un travail acharné soutenu par des dons, une équipe de 50 chercheurs de McGill, ayant à leur tête le Pr Martin Schmeing (B. Sc. 1998) et le Pr Don van Meyel, a réussi à créer une version canadienne du test de référence pour dépister la COVID-19.

Au début de la pandémie, les experts savaient que le Canada risquait d’être touché par des pénuries de trousses de dépistage, parce que notre pays dépend de chaînes d’approvisionnement internationales. « Nous voulions produire ces tests ici même, au pays, afin de permettre aux Canadiens – travailleurs de la santé, étudiants ou autres – d’être testés à plus grande échelle, explique le PMartin Schmeing, professeur associé de biochimie. L’Initiative MI4 nous a soutenus avec des fonds de démarrage, la Faculté des sciences lui a emboîté le pas, et nous nous sommes mis à pied d’œuvre. »

Le test conçu par McGill a reçu le feu vert du Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg et, en juillet 2020, l’équipe Schmeing et van Meyel a livré 15 000 tests au CUSM.

Le Pr van Meyel, directeur du Centre de biologie translationnelle, affirme que ces travaux « aideront notre pays à devenir maître de son destin ».

Des installations sécurisées pour étudier le virus

Au début de la pandémie, l’un des principaux défis consistait à faire en sorte que les chercheurs puissent étudier le virus hautement contagieux du SRAS-CoV-2 en toute sécurité.

Heureusement, McGill disposait déjà de deux installations de niveau de confinement 3 (CL3) – des laboratoires qui répondent aux normes strictes de biosécurité – servant à examiner la tuberculose, la grippe et le VIH. Le Dr Marcel Behr (M. Sc. 1995 ; Résidence en médecine, 1995), professeur de médecine et codirecteur de MI4, a immédiatement pensé à réaffecter ces installations à une recherche urgente sur le nouveau coronavirus.

Dr. Marcel Behr

L’idée du Dr Behr a bénéficié d’un soutien crucial du programme ECRF pour le démarrage, qui a permis d’obtenir 2,1 millions de dollars en subventions gouvernementales. « Nous avons rapidement adapté les laboratoires et, en mai 2020, nous avons reçu un premier lot d’échantillons viraux provenant de laboratoires du Québec, de Winnipeg et de Toronto », indique le Dr Behr, qui explique que les recherches menées dans ces laboratoires sont consacrées à la réponse immunitaire, au traitement antiviral et aux outils de diagnostic.

« Notre plus grand défi à l’heure actuelle consiste à gérer les demandes d’utilisation de nos installations, mais c’est bon signe. Nous sommes passés du stade de l’idée, au début de l’année, à celui de la création d’une plateforme ultramoderne pour soutenir des recherches de pointe. »

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