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Des collaborations inusitées pour sauver des vies

Des fonds de démarrage pour des projets audacieux grâce à un don exceptionnel de la Fondation Doggone

dragonfly

Toutes les avancées médicales qui font maintenant partie de nos vies, qu’il s’agisse d’un remplacement de la hanche ou d’une chirurgie cardiaque, dépendent essentiellement d’une chose : notre capacité à lutter contre les maladies infectieuses.

« L’apparition de superbactéries et la résistance aux antibiotiques représentent une menace bien réelle », affirme le Dr Don Sheppard, directeur de l’Initiative interdisciplinaire en infection et immunité de McGill (MI4).

« L’idée de créer MI4 nous est venue pendant que nous cherchions une solution à cette crise sanitaire imminente », ajoute le Dr Sheppard, qui est également directeur du Département de microbiologie et d’immunologie à la Faculté de médecine de McGill.

MI4 a vu le jour en 2018 grâce à un don extraordinaire de 15 millions de dollars de la Fondation Doggone à la Faculté de médecine de l’Université McGill et à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM).

Ce projet unique rassemble plus de 250 chercheurs et cliniciens de McGill et de ses hôpitaux et centres de recherche affiliés. Leur mission envers les patients? Mettre au point des solutions inédites aux maladies infectieuses et immunitaires.

C’est en 2019 que MI4 a remis ses premières subventions de démarrage. De 150 000 dollars chacune, les 12 subventions financeront des recherches sur des affections comme la maladie de Lyme et la tuberculose, mais aussi les travaux de chercheurs qui veulent trouver de nouvelles façons de renforcer notre arsenal thérapeutique contre les infections bactériennes.

Dr. Don Sheppard and his MI4 team.

Halte à la propagation des bactéries résistantes aux médicaments

La Dre Dao Nguyen (M.D., C.M. 1997, M. Sc. 2004), scientifique en poste à l’IR-CUSM, et la Pre Nathalie Tufenkji (B. Ing. 2000), titulaire d’une chaire de recherche du Canada au Département de génie chimique, investissent leur subvention dans la conception de biomatériaux antimicrobiens en utilisant des nanostructures inspirées de la nature.

Leurs recherches se concentrent sur les propriétés antibactériennes des ailes de libellules et de cigales, tapissées de minuscules clous qui tuent les bactéries par contact.

Comme l’explique le Dr Sheppard, la Dre Nguyen, clinicienne-chercheuse spécialisée en biologie, et la Pre Tufenkji, ingénieure, ont uni leurs forces « pour trouver une nouvelle façon de recouvrir les matériaux afin de les rendre complètement résistants aux infections, tout comme les ailes de la libellule ».

Cette collaboration interdisciplinaire illustre bien la nature unique de MI4.

Ces deux personnes ne se seraient jamais rencontrées si ce n’avait été de MI4 », conclut le Dr Sheppard, qui fait également remarquer que pour aborder des problèmes complexes, il faut pouvoir compter sur une équipe formée de personnes d’horizons et de compétences variées.

Researcher in a lab.

Réduction des effets secondaires de l’immunothérapie chez les patients atteints du cancer

Grâce à une subvention à la recherche cofinancée par le Centre de recherche sur le cancer Goodman (CRCG), la Dre Inés Colmegna, chercheuse au RI-CUSUM, et le Dr Logan Walsh, du CRCG, s’emploient à trouver la meilleure approche thérapeutique pour les effets secondaires chez les patients atteints du cancer qui sont traités à l’aide d’inhibiteurs du point de contrôle immunitaire.

Ces médicaments, qui ont révolutionné l’oncologie, activent le système immunitaire pour qu’il élimine les cellules tumorales. Toutefois, cette stimulation provoque des effets indésirables chez de nombreux patients, dont la moitié ressentent des effets secondaires liés à l’immunité. Des données récentes laissent également entendre que certains traitements immunosuppresseurs dont le but est de réduire ces effets pourraient entraîner une réduction du taux de survie chez les patients.

La subvention de démarrage donne à la Dre Colmegna et au Dr Walsh les moyens de trouver la meilleure solution possible à ces conséquences néfastes.

Combat contre l’hépatite C à Montréal

MI4 financera également ses programmes phares, qui se concentrent plus sur la mise en place de solutions existantes que sur la création de nouvelles solutions, comme c’est le cas avec son programme d’éradication de l’hépatite C, Montréal sans HépC.

Il existe des traitements contre ce virus qui s’attaque au foie, mais les groupes qui en ont le plus besoin – réfugiés, populations autochtones, consommateurs de drogues par injection et prisonniers – sont aussi ceux qui ont le moins recours aux services de santé.

Le programme fera appel à des partenaires au sein des collectivités à risque élevé et visera à éradiquer le virus de l’île de Montréal – une première pour une grande ville nord-américaine.

« Nous devons trouver des moyens ingénieux de mettre les médicaments à la disposition de ces gens, admet le Dr Sheppard. Ça ne sert à rien de leur dire qu’on les soignera à l’hôpital s’ils ne veulent pas y aller. »

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