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Je Donne

Un coup de pouce durable pour réaliser les études rêvées

Plus de 30 000 étudiants de McGill ont reçu des bourses d’études de la Fondation McConnell au fil des décennies. Pour de nombreux bénéficiaires, comme la docteure Joan Flood, ce soutien financier a laissé une marque indélébile.

Dr. Joan Flood

Le télégramme était arrivé le lendemain matin du bal des finissants de l’école secondaire de Joan Flood en 1973. Le message allait droit au but, comme le faisaient invariablement les télégrammes.

Elle se souvient encore de la date exacte et a gardé le télégramme toutes ces années – ce fut tellement significatif pour elle.

« Je l’ai ouvert et lu à voix haute », se souvient Mme Flood,  B. Sc. 1978. Le contenu lui annonçait qu’elle était récipiendaire d’une bourse J.W. McConnell de l’Université McGill, un montant suffisant pour couvrir ses droits de scolarité, l’achat de ses manuels scolaires et son loyer en résidence. Acceptez-vous?

« Je n’arrivais pas à y croire », raconte Joan Flood, tout sourire, en évoquant ce souvenir.

« Je peux même dire que je suis toujours aussi fébrile quand je raconte cette histoire parce que personne à Winnipeg n’aurait pensé qu’étudier à l’université dans une autre ville était possible. »

Étudier à McGill – une idée nourrie après avoir vu une photo dans le National Geographic d’une jeune femme traversant le campus vêtue d’une veste rouge McGill – c’était simplement hors de portée financière jusqu’à ce qu’elle reçoive cette bourse.

Médecin établie à Toronto, Joan Flood figure parmi ces milliers de McGillois qui ont reçu une bourse de la Fondation McConnell. John Wilson McConnell, magnat des affaires autodidacte, éditeur de journaux et philanthrope, a créé la Fondation familiale J.W. McConnell en 1937. Il a été un formidable bienfaiteur pour McGill et a laissé un riche héritage de générosité à l’Université, encore bien vivant aujourd’hui.

La Fondation McConnell représente, à elle seule, le plus grand soutien à la réussite étudiante de l’histoire de McGill. Plus de 30 000 personnes ont bénéficié des bourses d’études de la Fondation McConnell à ce jour — une aide financière qui a laissé une marque indélébile pour bien des diplômés fort reconnaissants de leur chance.

L’entrepreneur Rubin Gruber, B. Sc. 1965, D. Sc. 2014, originaire de Montréal et intronisé au temple de la renommée des télécommunications du Massachusetts en 2004, a reçu une bourse J.W. McConnell pendant quatre ans alors qu’il étudiait les mathématiques et la physique à McGill. « Je n’aurais jamais pu aller à l’université sans cette aide », a déclaré M. Gruber. C’est en partie grâce à cette bourse que Rubin Gruber a créé sa propre bourse à McGill en 1997, et des centaines d’étudiants en ont déjà bénéficié. Il a également établi des bourses de recherche d’été destinées aux étudiants du premier cycle de la Faculté des sciences et de la Faculté de génie.

A. David Pelletier, B. Sc. 1972, qui a obtenu un baccalauréat spécialisé en mathématiques à McGill, affirme que la bourse McConnell lui a été d’une grande aide financière et qu’elle lui « a également fait prendre conscience de l’importance de donner — cette bourse vient en aide à des étudiants comme celui qu’il était, et j’en suis très reconnaissant. » Actuaire à la retraite, M. Pelletier a financé plusieurs bourses d’études en mathématiques et en sciences à McGill. Sa donation pluriannuelle est également incluse dans ses plans successoraux.

Pour sa part, Joan Flood a décidé de faire un don testamentaire à McGill dans ses plans successoraux.

« McGill m’a permis d’avoir cette vie que je connais. C’est aussi McGill qui m’a mise sur la voie de l’âge adulte », explique Mme Flood.

Et je suis extrêmement reconnaissante envers la Fondation McConnell et McGill pour les changements apportés à la vie de cette jeune fille de Winnipeg qui n’aurait pas eu cette occasion autrement. »

Un amour pour la culture montréalaise et québécoise

Joan Flood a d’abord obtenu un baccalauréat ès sciences en physiologie à McGill. L’affection qu’elle éprouve par rapport à ses années d’études à McGill est palpable lorsqu’elle se remémore des souvenirs de cette époque. Elle vivait alors dans les résidences du Collège Royal Victoria et « à la minute où j’ai franchi la porte de la résidence, j’étais ravie d’être là », raconte Mme Flood, qui entretient encore de proches amitiés nées dans cette résidence étudiante.

« J’ai pris mes aises très rapidement. J’ai adoré les lieux. J’ai eu une tout autre perspective — une perspective beaucoup plus vaste du Canada que celle que j’avais reçue en grandissant au Manitoba. » Elle a découvert la beauté de Montréal, a appris à parler français à McGill et a développé un « amour incroyable pour la culture montréalaise et québécoise », raconte Joan Flood.

« Mes années d’études à McGill en sciences ont tellement changé ma vie par rapport aux rencontres que j’y ai faites, et j’y ai acquis une meilleure compréhension du monde. » Elle a fait la connaissance d’étudiants internationaux, ses amis du Québec l’ont invitée dans leur ville natale les fins de semaine, et elle s’est immergée dans la vie montréalaise. « Ce fut une expérience spectaculaire pour moi. »

Par la suite, Mme Flood a poursuivi des études de médecine à l’Université du Manitoba pour devenir médecin de famille. Elle est membre du conseil d’administration de CADDRA (Canadian ADHD Resource Alliance) et milite pour une prise en charge équitable des personnes atteintes du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité au Canada.

« Le TDAH n’est pas largement traité par la communauté de la santé mentale au Canada et pourtant, c’est un énorme problème pour les personnes au pays qui tentent d’obtenir des soins », dit-elle. La docteure Flood a été invitée par le gouvernement danois à une rencontre ce printemps « parce que le pays essaie de trouver de meilleures façons de gérer cela dans leur système de santé ».

Une voie pour poursuivre des objectifs de recherche

L’incidence des bourses de la Fondation McConnell continue de se faire ressentir sur les campus de McGill.

« L’équipe du Service des bourses et de l’aide financière a le privilège d’administrer les bourses d’admission et les bourses fondées sur les besoins soutenues par la Fondation McConnell », explique Cara Piperni, directrice du Service des bourses et de l’aide financière à McGill. « Le nombre d’étudiants d’exception que nous avons pu attirer à l’Université et le nombre d’étudiants ayant des difficultés financières que nous avons pu soutenir sont simplement sans égal. Il n’y a pas de bons mots pour décrire tout le positif apporté par les bourses McConnell sur autant de dizaines d’années. Au nom des étudiants méritants que nous desservons, nous sommes très reconnaissants », a ajouté Mme Piperni.

Tuo Chen, M. Ing. 2020, Ph. D. 2023, a obtenu son diplôme de maîtrise et de doctorat en génie minier à McGill et est maintenant chercheur postdoctoral à l’Université McGill. Il a reçu un financement complet de McGill pour ses études doctorales, et notamment la bourse commémorative J.W. McConnell comme source principale de financement. Cette bourse a joué un rôle central dans la poursuite de ses études doctorales à McGill, explique M. Chen, qui est originaire de Chine. « Grâce à ce financement, j’ai pu poursuivre mes objectifs de recherche sans avoir à me soucier de l’aspect financier. »

Ses recherches visent la pratique durable de l’exploitation minière en ayant moins recours au dynamitage qui génère beaucoup de fumées toxiques, de projections de pierres et d’émanation de gaz, explique M. Chen. Il s’est rendu en Ontario et dans le nord du Québec à plusieurs reprises pour tester sur le terrain la technologie qu’il a mise au point dans le cadre de sa thèse de doctorat. Lui et son directeur de thèse, Hani Mitri, professeur d’ingénierie de McGill, ont publié ensemble quatre articles dans des revues savantes sur le développement d’un agent chimique durable de fracturation des roches beaucoup plus respectueux de l’environnement et plus sécuritaire que les explosifs traditionnels.

« En ce moment, le monde est dans une phase critique de transition vers les énergies vertes. L’exploitation minière devient de plus en plus importante pour fournir tous les minéraux nécessaires à cette transition énergétique », explique M. Chen, qui espère travailler dans le milieu universitaire et poursuivre sa contribution en matière de recherche minière durable.

Rachael Osagie, étudiante au doctorat à la Faculté de médecine dentaire et des sciences de la santé orale, a également reçu une bourse J.W. McConnell. Dans son pays natal, le Nigéria, elle a suivi une formation de dentiste et s’est spécialisée en médecine bucco-dentaire, la branche de la dentisterie qui s’occupe des problèmes médicaux ayant des manifestations orofaciales. Immigrée au Canada avec sa famille en 2019, elle est en deuxième année de doctorat et mène des recherches sur la génétique de la transition des douleurs lombaires aiguës à chroniques.

« On a constaté que la plupart des affections liées à la douleur chronique ont des mécanismes génétiques sous-jacents similaires. Donc, que la douleur soit au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire, qui est une articulation dans la tête et le cou, ou au niveau du dos, des épaules ou d’un genou, il semble y avoir des mécanismes génétiques similaires. C’est d’ailleurs pourquoi c’est si intéressant, car on sait que ces résultats à propos de la tête et du cou peuvent aussi aider ou influencer des données que nous avons à propos d’autres parties du corps », explique la doctorante.

Évidemment, la bourse J.W. McConnell l’a beaucoup aidée financièrement, et c’est aussi un point de fierté pour Rachael Osagie. « Je suis fière d’être parmi les bénéficiaires », dit-elle. « J’en suis vraiment reconnaissante aussi. » 

Pour en savoir plus sur les possibilités de faire un don testamentaire à McGill.

La résidence étudiante du Collège Royal Victoria

Un amour pour la culture montréalaise et québécoise

Joan Flood a d’abord obtenu un baccalauréat ès sciences en physiologie à McGill. L’affection qu’elle éprouve par rapport à ses années d’études à McGill est palpable lorsqu’elle se remémore des souvenirs de cette époque. Elle vivait alors dans les résidences du Collège Royal Victoria et « à la minute où j’ai franchi la porte de la résidence, j’étais ravie d’être là », raconte Mme Flood, qui entretient encore de proches amitiés nées dans cette résidence étudiante.

« J’ai pris mes aises très rapidement. J’ai adoré les lieux. J’ai eu une tout autre perspective — une perspective beaucoup plus vaste du Canada que celle que j’avais reçue en grandissant au Manitoba. » Elle a découvert la beauté de Montréal, a appris à parler français à McGill et a développé un « amour incroyable pour la culture montréalaise et québécoise », raconte Joan Flood.

« Mes années d’études à McGill en sciences ont tellement changé ma vie par rapport aux rencontres que j’y ai faites, et j’y ai acquis une meilleure compréhension du monde. » Elle a fait la connaissance d’étudiants internationaux, ses amis du Québec l’ont invitée dans leur ville natale les fins de semaine, et elle s’est immergée dans la vie montréalaise. « Ce fut une expérience spectaculaire pour moi. »

Par la suite, Mme Flood a poursuivi des études de médecine à l’Université du Manitoba pour devenir médecin de famille. Elle est membre du conseil d’administration de CADDRA (Canadian ADHD Resource Alliance) et milite pour une prise en charge équitable des personnes atteintes du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité au Canada.

« Le TDAH n’est pas largement traité par la communauté de la santé mentale au Canada et pourtant, c’est un énorme problème pour les personnes au pays qui tentent d’obtenir des soins », dit-elle. La docteure Flood a été invitée par le gouvernement danois à une rencontre ce printemps « parce que le pays essaie de trouver de meilleures façons de gérer cela dans leur système de santé ».

Une voie pour poursuivre des objectifs de recherche

L’incidence des bourses de la Fondation McConnell continue de se faire ressentir sur les campus de McGill.

« L’équipe du Service des bourses et de l’aide financière a le privilège d’administrer les bourses d’admission et les bourses fondées sur les besoins soutenues par la Fondation McConnell », explique Cara Piperni, directrice du Service des bourses et de l’aide financière à McGill. « Le nombre d’étudiants d’exception que nous avons pu attirer à l’Université et le nombre d’étudiants ayant des difficultés financières que nous avons pu soutenir sont simplement sans égal. Il n’y a pas de bons mots pour décrire tout le positif apporté par les bourses McConnell sur autant de dizaines d’années. Au nom des étudiants méritants que nous desservons, nous sommes très reconnaissants », a ajouté Mme Piperni.

Tuo Chen, M. Ing. 2020, Ph. D. 2023, a obtenu son diplôme de maîtrise et de doctorat en génie minier à McGill et est maintenant chercheur postdoctoral à l’Université McGill. Il a reçu un financement complet de McGill pour ses études doctorales, et notamment la bourse commémorative J.W. McConnell comme source principale de financement. Cette bourse a joué un rôle central dans la poursuite de ses études doctorales à McGill, explique M. Chen, qui est originaire de Chine. « Grâce à ce financement, j’ai pu poursuivre mes objectifs de recherche sans avoir à me soucier de l’aspect financier. »

Tuo Chen, chercheur postdoctoral à McGill

Ses recherches visent la pratique durable de l’exploitation minière en ayant moins recours au dynamitage qui génère beaucoup de fumées toxiques, de projections de pierres et d’émanation de gaz, explique M. Chen. Il s’est rendu en Ontario et dans le nord du Québec à plusieurs reprises pour tester sur le terrain la technologie qu’il a mise au point dans le cadre de sa thèse de doctorat. Lui et son directeur de thèse, Hani Mitri, professeur d’ingénierie de McGill, ont publié ensemble quatre articles dans des revues savantes sur le développement d’un agent chimique durable de fracturation des roches beaucoup plus respectueux de l’environnement et plus sécuritaire que les explosifs traditionnels.

« En ce moment, le monde est dans une phase critique de transition vers les énergies vertes. L’exploitation minière devient de plus en plus importante pour fournir tous les minéraux nécessaires à cette transition énergétique », explique M. Chen, qui espère travailler dans le milieu universitaire et poursuivre sa contribution en matière de recherche minière durable.

Rachael Osagie, étudiante au doctorat à la Faculté de médecine dentaire et des sciences de la santé orale, a également reçu une bourse J.W. McConnell. Dans son pays natal, le Nigéria, elle a suivi une formation de dentiste et s’est spécialisée en médecine bucco-dentaire, la branche de la dentisterie qui s’occupe des problèmes médicaux ayant des manifestations orofaciales. Immigrée au Canada avec sa famille en 2019, elle est en deuxième année de doctorat et mène des recherches sur la génétique de la transition des douleurs lombaires aiguës à chroniques.

Rachael Osagie, étudiante au doctorat à McGill

« On a constaté que la plupart des affections liées à la douleur chronique ont des mécanismes génétiques sous-jacents similaires. Donc, que la douleur soit au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire, qui est une articulation dans la tête et le cou, ou au niveau du dos, des épaules ou d’un genou, il semble y avoir des mécanismes génétiques similaires. C’est d’ailleurs pourquoi c’est si intéressant, car on sait que ces résultats à propos de la tête et du cou peuvent aussi aider ou influencer des données que nous avons à propos d’autres parties du corps », explique la doctorante.

Évidemment, la bourse J.W. McConnell l’a beaucoup aidée financièrement, et c’est aussi un point de fierté pour Rachael Osagie. « Je suis fière d’être parmi les bénéficiaires », dit-elle. « J’en suis vraiment reconnaissante aussi. » 

Pour en savoir plus sur les possibilités de faire un don testamentaire à McGill.