Pour Gracie Diabo, étudiante en génie logiciel à McGill, l’une des plus importantes retombées de la bourse Loran est la communauté qui se tisse grâce à cette prestigieuse bourse d’études de premier cycle.
« Je me doutais bien que la communauté Loran allait être formidable, mais une fois que j’ai commencé ma première année, je l’ai réalisé dans toute sa grandeur », explique la jeune étudiante originaire du territoire mohawk de Kahnawà:ke, près de Montréal.
Cette année, la Fondation Boursiers Loran souligne le 35e anniversaire de sa bourse offerte aux jeunes étudiants du Canada sur la base de leur détermination, de leur engagement citoyen et de leur leadership. Offerte en partenariat avec 25 universités, la bourse Loran est évaluée à plus de 100 000 $ pour les quatre années d’études au premier cycle. De plus, la bourse comprend des occasions d’apprentissage par expérience grâce à des emplois d’été, des retraites annuelles et du mentorat.
McGill a été l’un des premiers partenaires du programme en 1989. En tant que partenaire, McGill couvre les droits de scolarité des boursiers Loran qui viennent étudier à l’Université.
À ce jour, 136 diplômés de McGill ont bénéficié de la bourse Loran pendant leurs études à l’Université, dont quatre personnes du Québec qui sont devenus des boursiers Rhodes: Diane Nalini de Kerckhove, B. Sc. 1995, François Tanguay-Renaud, B.C.L./LL.B. 2002, Alexandra Conliffe, B. Ing. 2004, et Clare Lyle, B. Sc. 2018.
Gracie Diabo fait partie de la communauté des boursiers Loran qui font leurs études à McGill — ils sont actuellement 25. Lorsque les membres se réunissent, des conversations animées s’ensuivent et les étudiants de plus longue date se soutiennent les uns les autres, mais aussi ils aident les personnes nouvellement admises à mieux vivre leur première année universitaire de transition, selon Gracie. « De plus, avec les gens de ma cohorte qui se trouvent dans des universités différentes partout au Canada, nous entretenons d’excellentes discussions de groupe et nous nous soutenons toujours les uns les autres. »
L’été dernier, Gracie Diabo a pris part à une expédition d’orientation destinée aux nouveaux boursiers qui a eu lieu dans le parc Algonquin en Ontario. Elle décrit cette aventure de cinq jours en canot-camping comme amusante et « vraiment stimulante ».
Au cégep, Gracie a lancé et dirigé le club autochtone du Collège John Abbott et a fait partie de l’association étudiante. Elle demeure tout aussi active dans la vie universitaire à McGill. Elle s’est jointe au club étudiant POWE (pour Promoting Opportunities for Women in Engineering [Favoriser les possibilités pour les femmes en génie]) et est coordonnatrice des relations extérieures visant à encourager les filles du secondaire et du cégep à étudier le génie. Elle fait également partie de l’équipe McGill Rocket.
Gracie Diabo souhaite avoir l’occasion de faire l’expérience de divers types d’emploi dans le cadre des stages prévus dans son programme coopératif de génie logiciel afin d’avoir une meilleure idée de ce qu’elle veut faire.
« J’essaie toujours d’être un modèle pour les jeunes de Kahnawà:ke ou de nos autres communautés autochtones », dit-elle.
La bourse « m'a poussé à sortir de ma zone de confort »
Diane Nalini de Kerckhove a reçu la bourse Loran alors que le prix était connu sous son ancien nom: les Canadian Merit Scholarship Foundation National Awards.
Originaire de Montréal, Diane Nalini de Kerckhove a réussi son diplôme en physique à McGill où elle a vécu en résidence, ce qui lui a donné un sentiment d’indépendance et appris à vivre seule. Elle est ensuite devenue boursière Rhodes et a obtenu son doctorat en science des matériaux qui portait sur l’utilisation des techniques de physique nucléaire. Elle ne pense pas qu’elle aurait eu la maturité émotionnelle nécessaire d’aller étudier à Oxford si la bourse Loran ne l’avait pas poussée à sortir de sa zone de confort et obligée à vivre en résidence étudiante dès sa première année universitaire.
« En habitant à la maison familiale, j’aurais probablement été craintive à l’idée d’aller étudier dans un autre pays et de vivre sur le campus d’Oxford », explique Mme de Kerckhove. « Bref, je pense que la bourse Loran a été un excellent point de départ. »
Mme de Kerckhove a jonglé entre ses études de premier cycle à McGill et ses performances musicales les fins de semaine. C’était un signe avant-coureur de sa future double carrière. Chanteuse de jazz et autrice-compositrice de cinq albums — elle se produit sous le nom de Diane Nalini. D’ailleurs, Mme de Kerckhove a son propre quatuor, enseigne le jazz ukulélé et chante avec l’Orchestre de jazz d’Ottawa dirigé par son mari, Adrian Cho qui est également bassiste. Le couple sera sur scène au Centre national des Arts à Ottawa le 20 avril prochain.
Physicienne de formation, Mme de Kerckhove a quitté le milieu universitaire il y a plus d’une dizaine d’années et a joint la fonction publique fédérale. « L’idée d’appliquer mon expérience scientifique à la prestation de conseils stratégiques fondés sur des données probantes m’interpellait vraiment beaucoup », explique Mme de Kerckhove qui travaille maintenant en politique environnementale à Environnement et Changement climatique Canada.
Elle a agi comme évaluatrice des candidatures pour la bourse Loran et a été membre du comité de sélection des bourses Rhodes pour les candidatures en provenance du Québec et de l’Ontario. « Il y a le même genre de rigueur et le même désir de trouver des candidatures inhabituelles et des personnes qui auront vraiment une incidence sur l’avenir et qui font preuve d’un engagement citoyen », dit-elle.
Soutenir les boursiers Loran pendant leurs études à McGill
En tant que directrice du Service des bourses et de l’aide financière à McGill, Cara Piperni mentionne avoir le privilège de rester en contact avec les boursiers Loran de l’Université pendant qu’ils poursuivent leurs études. « Je suis témoin de leurs contributions étonnantes tant sur le campus qu’au sein de la communauté en général, il est facile de voir leur volonté et leur capacité à dépasser leur zone de confort pour faire avancer les choses. Ils incarnent véritablement les valeurs de la bourse Loran: détermination, engagement citoyen et leadership », explique Mme Piperni.
Les boursiers Loran reçoivent un mentorat individuel pendant toute la durée de leurs études de premier cycle. La mentore de Gracie Diabo est une diplômée de McGill qui travaille maintenant dans le domaine des technologies.
Christopher Buddle, vice-provost à la planification de l’enseignement et des programmes d’études, en est maintenant à sa troisième année de mentorat auprès du boursier Loran Vincent Wong, qui fait partie du programme spécialisé en neurosciences. Au début, ils se rencontraient environ une fois par mois et maintenant, ils se voient tous les deux mois. « J’y vois plutôt un mentorat qui porte très peu sur les études, mais beaucoup plus sur la vie en général », explique M. Buddle et mentionne que les boursiers Loran sont extrêmement doués sur le plan universitaire.
Christopher Buddle dit qu’il a laissé Wong dicter comment il voulait que la relation de mentorat se déroule, considérant qu’il arrivait tout droit de Vancouver et ne connaissait personne à Montréal. « Je voulais qu’il se sente le plus à l’aise possible et qu’il reçoive le soutien qui lui convenait », explique l’ancien doyen à la vie étudiante de McGill. « Nous avons établi un plan selon lequel on se rencontrait pour un café, un thé ou un dîner sur une base semi-régulière. » Ils ont même fait quelques fois l’ascension du mont Royal en plein hiver avec des biscuits et un thermos de thé chaud. « J’ai toujours considéré que mon rôle de mentor consistait à aider les boursiers Loran à devenir de bonnes personnes, bien équilibrées et bien dans leur peau », dit-il.
M. Buddle considère la bourse Loran comme un programme unique. « Je pense que le fait d’avoir un volet mentorat à cette bourse est vraiment très important parce que les choses que vous apprenez des autres en dehors des formalités de l’éducation deviennent d’une importance vitale pour la vie et les réussites. »
Visitez le site de la Fondation Boursiers Loran pour en savoir plus sur cette bourse d’études.

L’été dernier, Gracie Diabo a pris part à une expédition d’orientation destinée aux nouveaux boursiers qui a eu lieu dans le parc Algonquin en Ontario. Elle décrit cette aventure de cinq jours en canot-camping comme amusante et « vraiment stimulante ».
Au cégep, Gracie a lancé et dirigé le club autochtone du Collège John Abbott et a fait partie de l’association étudiante. Elle demeure tout aussi active dans la vie universitaire à McGill. Elle s’est jointe au club étudiant POWE (pour Promoting Opportunities for Women in Engineering [Favoriser les possibilités pour les femmes en génie]) et est coordonnatrice des relations extérieures visant à encourager les filles du secondaire et du cégep à étudier le génie. Elle fait également partie de l’équipe McGill Rocket.
Gracie Diabo souhaite avoir l’occasion de faire l’expérience de divers types d’emploi dans le cadre des stages prévus dans son programme coopératif de génie logiciel afin d’avoir une meilleure idée de ce qu’elle veut faire.
« J’essaie toujours d’être un modèle pour les jeunes de Kahnawà:ke ou de nos autres communautés autochtones », dit-elle.
La bourse « m'a poussé à sortir de ma zone de confort »
Diane Nalini de Kerckhove a reçu la bourse Loran alors que le prix était connu sous son ancien nom: les Canadian Merit Scholarship Foundation National Awards.
Originaire de Montréal, Diane Nalini de Kerckhove a réussi son diplôme en physique à McGill où elle a vécu en résidence, ce qui lui a donné un sentiment d’indépendance et appris à vivre seule. Elle est ensuite devenue boursière Rhodes et a obtenu son doctorat en science des matériaux qui portait sur l’utilisation des techniques de physique nucléaire. Elle ne pense pas qu’elle aurait eu la maturité émotionnelle nécessaire d’aller étudier à Oxford si la bourse Loran ne l’avait pas poussée à sortir de sa zone de confort et obligée à vivre en résidence étudiante dès sa première année universitaire.
« En habitant à la maison familiale, j’aurais probablement été craintive à l’idée d’aller étudier dans un autre pays et de vivre sur le campus d’Oxford », explique Mme de Kerckhove. « Bref, je pense que la bourse Loran a été un excellent point de départ. »
Mme de Kerckhove a jonglé entre ses études de premier cycle à McGill et ses performances musicales les fins de semaine. C’était un signe avant-coureur de sa future double carrière. Chanteuse de jazz et autrice-compositrice de cinq albums — elle se produit sous le nom de Diane Nalini. D’ailleurs, Mme de Kerckhove a son propre quatuor, enseigne le jazz ukulélé et chante avec l’Orchestre de jazz d’Ottawa dirigé par son mari, Adrian Cho qui est également bassiste. Le couple sera sur scène au Centre national des Arts à Ottawa le 20 avril prochain.

Physicienne de formation, Mme de Kerckhove a quitté le milieu universitaire il y a plus d’une dizaine d’années et a joint la fonction publique fédérale. « L’idée d’appliquer mon expérience scientifique à la prestation de conseils stratégiques fondés sur des données probantes m’interpellait vraiment beaucoup », explique Mme de Kerckhove qui travaille maintenant en politique environnementale à Environnement et Changement climatique Canada.
Elle a agi comme évaluatrice des candidatures pour la bourse Loran et a été membre du comité de sélection des bourses Rhodes pour les candidatures en provenance du Québec et de l’Ontario. « Il y a le même genre de rigueur et le même désir de trouver des candidatures inhabituelles et des personnes qui auront vraiment une incidence sur l’avenir et qui font preuve d’un engagement citoyen », dit-elle.
Soutenir les boursiers Loran pendant leurs études à McGill
En tant que directrice du Service des bourses et de l’aide financière à McGill, Cara Piperni mentionne avoir le privilège de rester en contact avec les boursiers Loran de l’Université pendant qu’ils poursuivent leurs études. « Je suis témoin de leurs contributions étonnantes tant sur le campus qu’au sein de la communauté en général, il est facile de voir leur volonté et leur capacité à dépasser leur zone de confort pour faire avancer les choses. Ils incarnent véritablement les valeurs de la bourse Loran: détermination, engagement citoyen et leadership », explique Mme Piperni.
Les boursiers Loran reçoivent un mentorat individuel pendant toute la durée de leurs études de premier cycle. La mentore de Gracie Diabo est une diplômée de McGill qui travaille maintenant dans le domaine des technologies.
Christopher Buddle, vice-provost à la planification de l’enseignement et des programmes d’études, en est maintenant à sa troisième année de mentorat auprès du boursier Loran Vincent Wong, qui fait partie du programme spécialisé en neurosciences. Au début, ils se rencontraient environ une fois par mois et maintenant, ils se voient tous les deux mois. « J’y vois plutôt un mentorat qui porte très peu sur les études, mais beaucoup plus sur la vie en général », explique M. Buddle et mentionne que les boursiers Loran sont extrêmement doués sur le plan universitaire.
Christopher Buddle dit qu’il a laissé Wong dicter comment il voulait que la relation de mentorat se déroule, considérant qu’il arrivait tout droit de Vancouver et ne connaissait personne à Montréal. « Je voulais qu’il se sente le plus à l’aise possible et qu’il reçoive le soutien qui lui convenait », explique l’ancien doyen à la vie étudiante de McGill. « Nous avons établi un plan selon lequel on se rencontrait pour un café, un thé ou un dîner sur une base semi-régulière. » Ils ont même fait quelques fois l’ascension du mont Royal en plein hiver avec des biscuits et un thermos de thé chaud. « J’ai toujours considéré que mon rôle de mentor consistait à aider les boursiers Loran à devenir de bonnes personnes, bien équilibrées et bien dans leur peau », dit-il.
M. Buddle considère la bourse Loran comme un programme unique. « Je pense que le fait d’avoir un volet mentorat à cette bourse est vraiment très important parce que les choses que vous apprenez des autres en dehors des formalités de l’éducation deviennent d’une importance vitale pour la vie et les réussites. »
Visitez le site de la Fondation Boursiers Loran pour en savoir plus sur cette bourse d’études.