Fils de réfugiés arrivés au Canada avec très peu de moyens, je n’aurais jamais imaginé avoir la chance de devenir avocat.Fils de réfugiés arrivés au Canada avec très peu de moyens, je n’aurais jamais imaginé avoir la chance de devenir avocat.
Je rêvais d’étudier à la Faculté de droit de McGill en raison de sa réputation enviable dans le domaine des droits de la personne. Je savais que des professeurs comme François Crépeau et Colleen Sheppard avaient apporté d’importantes contributions à des questions qui me tiennent profondément à cœur : le bien-être des réfugiés et les droits constitutionnels des minorités religieuses.
La bourse d’admission Blake m’a permis de réaliser mon rêve.
L’aide apportée par la bourse a vraiment changé la donne. Je vis moins de stress financier que lorsque je terminais mes études de premier cycle et de maîtrise, et je dispose même d’un revenu disponible suffisant pour participer occasionnellement à des activités sociales avec mes camarades de classe.
J’ai également pu participer aux activités de l’Association des étudiant.e.s noir.e.s en droit de McGill et de la Revue de droit du développement durable de McGill. Ces initiatives m’ont permis de rencontrer un grand nombre de personnes brillantes, aimables et motivées. Comme bon nombre d’entre elles sont issues de milieux différents du mien, elles ont changé et élargi ma perspective.
Au début de ma première année à la Faculté de droit de McGill, j’ai été extrêmement fier de recevoir un exemplaire du Code civil du Québec de la part du doyen de la Faculté, Robert Leckey. Ce moment m’a fait comprendre que j’entamais un nouveau chapitre passionnant de ma vie.
Pour l’avenir, je souhaite pratiquer le droit du travail. Je m’intéresse particulièrement à la promotion du bien-être des réfugiés et des immigrants sur le marché du travail canadien. Je connais les façons subtiles dont le statut d’immigrant d’une personne peut l’empêcher de se battre pour ce à quoi elle a droit légalement et moralement.