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Je Donne

Passionnément curieux

En ouvrant à nos étudiants la porte des laboratoires, les bourses leur donnent de l’expérience en recherche et la chance de trouver leur voie

Bikram Poudel and Tasha Miller

Pour Tasha Miller, étudiante au premier cycle, c’est après un été passé dans un laboratoire de recherche qu’elle a su où était sa place à McGill; et tout ça, grâce à une bourse.

Tasha a d’abord été attirée par la réputation de McGill en neurosciences. Mais avant de pouvoir présenter sa demande à ce programme contingenté, elle a dû faire une année en sciences et s’est rapidement employée à enrichir son expérience en recherche en neurosciences.

Grâce à la bourse de recherche au premier cycle en sciences Rubin-Gruber, Tasha a pu rester à Montréal après sa première année d’études et passer l’été à travailler dans le laboratoire d’Oliver Hardt, professeur de psychologie, où l’on s’intéresse à la mémoire et à l’oubli, et plus précisément à la neurobiologie de la mémoire.

« Comme je n’avais pas à me préoccuper des problèmes d’argent, j’ai pu me concentrer sur mon travail au laboratoire, explique Tasha. Une telle occasion est rare et j’ai voulu la saisir. »

Elle a présenté une demande étoffée au programme de neurosciences et y a été admise. « J’ai expliqué ce que j’avais déjà fait et ce que je voulais continuer de faire dans ce laboratoire et dans mes recherches futures. Je crois que cette expérience m’a vraiment aidée à entrer dans le programme. »

Elle travaille toujours dans le même laboratoire, où elle mènera bientôt son propre projet de recherche sur la dégradation de la mémoire.

Pendant son court séjour à McGill, Tasha a pu préciser ses plans d’avenir. « J’aimerais beaucoup étudier les maladies neurodégénératives, comme l’Alzheimer et le Parkinson, affirme-t-elle. J’y pensais déjà avant, mais je suis maintenant certaine de mon choix. Je ne sais pas encore si je vais m’inscrire aux cycles supérieurs ou en médecine, mais je vais assurément continuer de m’intéresser aux neurosciences. »

A field of wheat.

Des cultures plus saines pour une planète durable

Bikram Poudel, étudiant au doctorat et titulaire d’une bourse d’études supérieures Schulich, travaille à l’amélioration de l’une des cultures vivrières les plus importantes de la planète, et sa carrière scientifique a pris son envol à la suite d’une simple comparaison. Pourquoi son pays natal, le Népal, où la majorité des habitants exercent des activités agricoles, n’arrivait-il pas à produire suffisamment de nourriture pour nourrir les Népalais, alors que les États-Unis, où les agriculteurs représentent à peine plus de 1 % de la population, en produisaient au point de pouvoir en exporter?

« L’écart était stupéfiant », s’exclame Bikram.

Ses travaux l’ont mené à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de McGill, où il fait un doctorat en sciences végétales. L’étudiant a choisi l’Université McGill parce qu’il a constaté que ses professeurs « utilisaient la théorie pour résoudre des problèmes concrets ».

Ses recherches portent principalement sur le développement d’une variété de blé résistante aux maladies. S’il réussit son pari, nous pourrions voir apparaître un type de blé qui offre un meilleur rendement et qui résiste mieux aux maladies et aux effets des changements climatiques. Ses travaux pourraient également profiter aux autres cultures, dans le monde entier. « Le blé est l’une des cultures vivrières les plus importantes, mais nous pourrions étendre le concept aux autres cultures, et pas seulement au Canada; nous pourrions l’utiliser n’importe où dans le monde. »

Sans aide financière, Bikram n’aurait pas pu entreprendre ses recherches. « Il m’aurait été pratiquement impossible de faire mon doctorat sans la bourse d’études supérieures Schulich, avoue-t-il. Les contraintes économiques étaient le seul obstacle à mes études. »

Un an après le début de ses recherches, Bikram s’efforce de s’adapter au niveau d’érudition des gens qu’il côtoie à McGill. « Je ne m’attendais pas à un tel degré de connaissance. C’est stimulant et gratifiant; j’adore ça. »

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