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Je Donne

L’Université McGill résolument tournée vers son troisième siècle

John McCall MacBain, Claude Généreux, and Marcia Moffat

Claude Généreux, BEng’85, John McCall MacBain, BA’80, LLD’14, and Marcia Moffat, BSc’91.

Credit: Paul Fournier

Qu’est-ce qu’un pionnier des petites annonces en ligne, un producteur de vins et de spiritueux de cinquième génération, une consultante de haut vol en services financiers et un gestionnaire de placements chevronné peuvent-ils bien avoir en commun? Tous les quatre sont des diplômés de l’Université McGill qui ont accepté de diriger le cabinet de bénévoles à la tête de Forgé par McGill : La campagne de notre troisième siècle, ambitieuse campagne de 2 milliards de dollars lancée aujourd’hui.

Coprésidée par Garvin Brown (B.A. 1991), Claude Généreux (B. Ing. 1985) et Marcia Moffat (B. Sc. 1991), cette vaste campagne se déroule sous la présidence d’honneur de John McCall MacBain (B.A. 1980, LL. D. 2014). En février dernier, lui et sa femme, Marcy McCall MacBain, ont versé un don de 200 millions de dollars pour la mise en place du programme de bourses McCall MacBain à l’Université McGill.

Ces professionnels de milieux divers mettront leur expérience personnelle et leur savoir-faire au service de l’Université en l’aidant à se rapprocher de ses diplômés et de ses amis, et à atteindre les objectifs de sa campagne.

Nous avons demandé à John, à Garvin, à Claude et à Marcia pourquoi ils avaient accepté d’agir comme maîtres d’œuvre de la campagne. Chacun, vous l’aurez deviné, avait ses raisons. Mais quoi qu’il en soit, étudiants et professeurs de tous horizons profiteront du fruit de leur travail.

Q : Pourquoi avez-vous accepté de participer bénévolement à Forgé par McGill : La campagne de notre troisième siècle?

John : J’ai moi-même été formé à l’Université McGill, je suis un fervent partisan de l’enseignement public de première qualité et un grand donateur de bourses à McGill, et à ce titre, j’ai voulu contribuer à insuffler aux autres cette volonté de dépassement qui nous permettra de continuer, tous ensemble, à faire progresser cette vénérable institution. Il suffit de penser à Ernest Rutherford ou à Wilder Penfield, ou encore à des diplômés comme John Peters Humphrey, auteur de la première ébauche de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies, pour constater que l’Université McGill a été et demeurera un haut lieu de création du savoir et de formation des leaders de notre monde. Je veux apporter ma pierre à ce bel édifice!

Garvin : Dans notre monde en proie à des changements de toutes sortes – environnementaux, démographiques, économiques, politiques et technologiques – je suis plus que jamais convaincu que l’apport d’une université canadienne bicentenaire et florissante, fondée dans ma ville natale, Montréal, est inestimable. McGill, c’est la solidité d’une longue tradition universitaire, dans un ADN multiculturel et multidisciplinaire résolument progressif, ancré dans le xxie siècle. L’épanouissement d’une telle institution ne pourra que servir l’humanité au cours des décennies à venir.

Q : Comment voyez-vous votre apport personnel à cette campagne?

Marcia : J’espère interpeller les McGillois, tout simplement. Deux milliards de dollars, c’est beaucoup, beaucoup d’argent, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est notre affaire à tous. L’atteinte de notre objectif financier est bien sûr importante, mais la mobilisation des diplômés de McGill dans le monde entier autour de cet objectif commun l’est tout autant. Il faut qu’un plus grand nombre d’entre eux redonnent à leur alma mater. Chaque don, si petit soit-il, est important; si les diplômés sont plus nombreux à donner en fonction de leurs moyens et à se rapprocher ainsi de leurs racines mcgilloises, j’aurai le sentiment du devoir accompli.

Claude : Je compte mettre mon expérience au service de l’Université pour l’aider à atteindre son objectif financier auprès du secteur privé. Je travaillerai en étroite collaboration avec les professionnels de l’Université pour élaborer de nouvelles stratégies, mobiliser nos membres un peu partout et mettre en place un cadre d’action qui étendra l’emprise de l’Université. Et je souhaite aussi, personnellement, accroître la contribution de ma famille à l’Université McGill et élargir les possibilités offertes aux étudiants qui excellent à la fois dans les études et dans le sport.

Q : Et vous, comment avez-vous été Forgé par McGill?

John : J’étais ce qu’on appelle un « leader étudiant » : j’ai dirigé la Semaine d’accueil, le Carnaval d’hiver et l’Association étudiante de l’Université McGill. J’ai reçu une excellente formation qui m’a valu une bourse Rhodes. Tous ces enseignements ont balisé mon parcours des 40 années suivantes en affaires et en philanthropie; je ne suis pas le seul artisan de ma réussite, et j’en suis tout à fait conscient. J’étais entouré d’étudiants, de professeurs et de chercheurs d’exception, et tous ont contribué à m’outiller pour la suite des choses. J’ai véritablement été forgé par McGill.

Marcia : Je suis entrée à l’Université McGill à une période charnière de ma vie, juste après la fin de mon secondaire en Ontario. Avant même d’être sortie de l’adolescence, j’ai quitté le nid familial pour m’installer dans une autre ville et voler de mes propres ailes. Mais j’ai eu tellement de chance de pouvoir étudier dans un établissement réputé, dans une ville vivante et dynamique comme Montréal. J’estime encore que cette expérience a fait de moi la personne que je suis, sur le plan tant personnel que professionnel. Ma formation mcgilloise est le socle sur lequel j’ai bâti ma carrière. Mes années de baccalauréat me sont utiles, encore aujourd’hui.