Les scientifiques ont pris place afin d’aborder les sujets du jour.
Fin février, la professeure Suzanne Fortier, principale de McGill, a rencontré sept des actuels boursiers Schulich Leader de McGill.
« Ça a été formidable d’avoir l’occasion de discuter d’importants sujets qui nous tiennent tous à cœur avec les autres récipiendaires et la principale », explique Miasya Bulger, une étudiante en bio-ingénierie de première année qui est l’une des deux récipiendaires d’une bourse d’études Schulich Leader ayant été admis à McGill cette année.
Remises par la fondation Schulich, les bourses d’études Schulich Leader offrent un financement significatif à 50 nouveaux étudiants du premier cycle en sciences, technologies, génie et mathématiques (STEM) chaque année au Canada.
Parmi les sujets abordés ce jour-là, on compte le rôle des technologies de rupture et des mégadonnées dans la société, l’éthique en sciences et la relation entre les politiques et l’innovation.
« Le cheminement de carrière de la principale nous intéresse tout particulièrement », indique Iva Demirova, boursière Schulich Leader en deuxième année de biochimie.
« J’ai beaucoup aimé l’entendre parler de sa participation au Forum économique mondial de Davos, ainsi que de ses postes précédents dans divers comités. Cela m’a fait réfléchir à mon propre cheminement. Je suis déterminée à trouver le moyen de jouer un rôle en dehors de l’université », explique-t-elle.
L’expérience étudiante à McGill
Sortie de son rôle de scientifique (Suzanne Fortier est titulaire d’un doctorat en cristallographie) pour endosser celui de première administratrice de l’Université, la principale s’est exprimée aux boursiers Schulich Leader en ces termes : « J’essaye en permanence de réfléchir à ce que nous, à McGill, pouvons faire pour vous offrir une expérience étudiante qui vous soit bénéfique ».
En tout cas, McGill a dépassé les attentes d’Iva Demirova et de Miasya Bulge.
« J’adore mon programme et ce que je pourrai faire une fois diplômée », explique Miasya. « Je réalise que je peux soit me spécialiser dans un domaine précis, soit toucher un peu à tout, je pourrai travailler comme ingénieure ou bien faire de la recherche… Et j’ai envie d’essayer tout cela. »
En plus de ses cours, Miasya Bulger s’est inscrite à un stage de codage offert par l’Association d’intelligence artificielle de McGill. Outre ses rencontres et travaux hebdomadaires, elle poursuit son propre projet, qui s’appuie sur une base de données publique. « Ça fait beaucoup de travail! » explique-t-elle en riant.
Le stage lui a fait découvrir le club McGill NeuroTech, où elle participe également aux stades préliminaires de recherche sur un fauteuil roulant contrôlé par les ondes cérébrales.
Pour sa part, Iva Demirova a fondé Esprit Science l’an dernier avec sa collègue Katherine Sirois, également récipiendaire d’une bourse d’études Schulich Leader. Avec d’autres étudiants de premier cycle en STEM, ils organisent des ateliers de codage pour les élèves des écoles secondaires de Montréal. Certains de ces élèves ont des besoins particuliers, mais Iva a découvert qu’ils peuvent autant s’amuser et réussir que les autres lors de l’atelier.
« Cela nous a permis de réaliser combien le codage est un outil puissant, et ce, pour tout le monde ».
« Nous réalisons que McGill, c’est bien plus que de simples cours », explique la principale Fortier aux boursiers Schulich Leader, dont les activités parascolaires l’ont grandement impressionnée. « Il s’agit aussi de l’énergie d’une communauté de leaders étudiants qui souhaitent de tout cœur changer le monde ».