Le regretté Dr Klaus Jochem, qui a obtenu son doctorat en médecine et sa maîtrise en chirurgie en 1985, fait toujours figure de géant aux yeux de sa sœur, Karin Macpherson.
Elle le décrit comme un homme aux mille talents, qui a travaillé dans les régions éloignées du Népal, a fait figure d’érudit dans plusieurs universités prestigieuses et s’est passionné pour la littérature, l’histoire et le piano.
Le Dr Jochem s’est éteint en novembre 2017, mais son enthousiasme pour l’apprentissage lui a survécu : sa succession, dont Mme Macpherson était liquidatrice, prévoyait la création de la bourse Hans-Josef-et-Klaus-Jochem. En moins de deux ans, le fonds a déjà offert un généreux soutien financier à 13 étudiants étrangers, et il sera maintenu à perpétuité.
« C’est peut-être le plus grand accomplissement de Klaus, ce qui n’est pas peu dire. »

Les intérêts du Dr Jochem étaient très diversifiés, mais ils avaient en commun le souci de l’éducation et le besoin de donner au suivant. Ces qualités, il les tenait de son père, Hans Josef Jochem, qui s’était établi à Montréal après avoir immigré d’Allemagne avec presque rien. « Il en a toujours été reconnaissant, se rappelle Mme Macpherson. Mon père nous parlait des gens qui nous avaient aidés. Il savait qu’on a toujours besoin de soutien : personne ne s’en sort seul. »
Ce n’est pas un hasard si la bourse porte aussi son nom. « Klaus devait beaucoup à notre père, qui a tant fait pour nous, et ils partageaient les mêmes valeurs. »
C’est son éducation et le temps qu’il a passé dans les pays en voie de développement qui ont incité le Dr Jochem à vouloir donner au suivant de diverses façons. Il a lutté contre les maladies infectieuses au Népal, a parrainé des enfants en famille d’accueil par l’intermédiaire d’organismes de bienfaisance internationaux, et « s’est toujours montré généreux de son temps et de son expérience ».
Quand est venu le temps de faire son testament, McGill lui est apparue comme un choix évident, en raison « de sa réputation d’excellence, des précieux souvenirs qu’elle a laissés à mon frère et de la valeur incontestable de l’éducation, qui élargit les horizons et change des vies. Il aurait été ravi que [son don] soit mis à profit si rapidement et serve à faire le bien. Et, quand on reçoit de l’aide, on s’en souvient et on donne au suivant. »
Karin estime que son frère ne se considérait pas comme un philanthrope. « C’était simplement un de ses traits de personnalité. » Quoi qu’il en soit, son influence perdurera pendant des générations.
« Dans deux cents ans, elle se fera toujours sentir. C’est un autre de ses accomplissements, qui aura des effets positifs sur bien des vies. »
Quel sera votre héritage? Planifiez votre legs dès aujourd’hui.