Comme toute personne avisée qui dépose des demandes d’admission pour l’université, Anastacia Raniuk n’a pas mis tous ses œufs dans le même panier, mais son cœur penchait indéniablement pour McGill.
« Je souhaitais étudier à McGill depuis le premier cycle de l’école secondaire », rit Anastacia. « C’était l’université de mes rêves. »
Native de Calgary, elle a reçu une importante bourse d’admission renouvelable à McGill et aussi une bourse d’études TELUS.
« J’ai ressenti un soulagement immense à l’idée de pouvoir réellement poursuivre la voie que je voulais depuis si longtemps », explique Anastacia, une étudiante de première année qui espère poursuivre le programme interfacultaire en durabilité, sciences et société, dans le cadre d’un baccalauréat ès arts et sciences.
« J’ai eu l’impression que mon travail acharné tout au long de l’école secondaire avait enfin porté ses fruits », ajoute-t-elle. « Ça se passe bien souvent dans l’ombre ce genre d’efforts et c’est tout simplement génial de voir ce travail reconnu. »
Anastacia Raniuk
Anastacia figure parmi les 30 étudiants de McGill qui ont reçu une bourse d’études TELUS pour cette année universitaire, et parmi les 400 bénéficiaires annuels pour l’ensemble des collèges et universités du Canada. Au niveau universitaire, le programme de bourses de la Fondation TELUS pour un futur meilleur offre des bourses de 5 000 $, et tous les bénéficiaires reçoivent un soutien complémentaire, notamment des possibilités d’apprentissage et de mentorat, des forfaits de mobilité gratuits ainsi que l’Internet à faible coût afin de garder les étudiants connectés et unis.
Cara Piperni, directrice du Service des Bourses et de l’aide financière aux étudiants à McGill, remercie la Fondation TELUS pour un futur meilleur « d’avoir injecté une somme aussi importante dans l’écosystème de l’aide fondée sur les besoins pour les étudiants canadiens ». Les étudiants les plus vulnérables en situation financière précaire et leurs familles continuent d’être plus touchés par les échos de la pandémie et de l’inflation que leurs pairs, soulève Mme Piperni.
« Ce n’est toujours pas une période normale pour de nombreuses familles dont les emplois ou les entreprises connaissent certaines difficultés depuis quelques années. Beaucoup d’étudiants ont toujours du mal à joindre les deux bouts et n’ont pas les économies nécessaires pour poursuivre leurs études. Partout au Canada, nous voyons des campus où les étudiants sont aux prises avec des difficultés financières. C’est pourquoi il est si important de pouvoir répondre avec une aide financière supplémentaire. »
La Fondation TELUS pour un futur meilleur a créé le fonds pour la bourse d’études TELUS de 50 millions de dollars en octobre 2023. La Fondation gère de manière centralisée son propre processus pour le programme, mais elle a aussi cinq partenaires officiels qui ont reçu du financement pour cette année universitaire, dont McGill, qui a eu une somme de 150 000 $ à administrer sous forme de bourses.
« Nous sommes conscients que tous les jeunes n’ont pas les mêmes chances ou les mêmes ressources pour atteindre leur plein potentiel, et c’est aussi le cas en éducation supérieure », explique Shanan Spencer-Brown, directrice générale de la Fondation TELUS pour un meilleur futur. « Le fait de pouvoir obtenir un diplôme d’études collégiales ou universitaires ouvre vraiment des portes aux jeunes pour leur permettre d’acquérir des compétences, de lancer leur carrière et d’avoir la capacité de devenir les acteurs du changement de demain. La bourse d’études TELUS est conçue pour aider les jeunes de tout le Canada qui sont confrontés à des obstacles financiers à accéder à l’université. »
La bourse a été pensée dans le but d’inspirer les étudiants à poursuivre leurs études dans un état d’esprit où ils sont soucieux de leur incidence sur le plan social et de trouver des moyens de redonner à leur collectivité. « Dans le cadre de notre processus national de sélection, nos boursiers s’engagent à réaliser un projet ou toute autre initiative apportant des contributions positives à des enjeux sociaux, de santé ou environnementales pendant leurs études universitaires », explique Mme Spencer-Brown.
Parmi les boursiers choisis par McGill cette année, l’un d’entre eux a œuvré dans le domaine de l’éducation en littératie financière pour les populations mal desservies, un autre a aidé des familles ukrainiennes déplacées à se trouver un logement, et ainsi de suite. « Bon nombre de nos bénéficiaires apportent déjà des changements dans leur collectivité. Cette bourse leur permet donc de s’épanouir dans leurs études et de leur libérer du temps afin qu’ils puissent poursuivre leur action au lieu de devoir trouver un autre emploi à temps partiel », dit Mme Piperni.
« C’est vraiment bien d’avoir des gens qui reconnaissent ce que vous faites et qui vous aident à poursuivre votre voie », explique Anastacia Raniuk, qui a fait partie d’un groupe communautaire de jeunes intéressé par le climat à l’école secondaire. Elle a également siégé au Conseil jeunesse de la ministre de l’Éducation de l’Alberta et dirigé le club environnemental de son école secondaire.
Blain Haile (photo centrale ci-dessous), originaire de Montréal, avait en tête d’étudier le droit à McGill depuis l’école secondaire. Elle a été admise au programme directement du cégep, et il s’agit d’une filiale d’admission très compétitive qui représente 20 % des étudiants en droit de McGill cette année. En plus d’une bourse d’études de la Faculté de droit, elle a reçu une bourse d’études TELUS.
« C’est un énorme fardeau de moins sur mes épaules », explique Blain, qui fera un stage en droit en France en juin prochain dans le cadre de son programme. « En somme, c’est un allègement financier qui me permet de me concentrer davantage sur mes études et qui m’évite de me demander “ quand ma prochaine facture de carte de crédit arrivera-t-elle ? ”, ou “quelle est la prochaine dépense à prévoir au budget ?” C’est donc une aide précieuse. »
Dans l’un de ses emplois, Blain travaille comme assistante juridique dans une clinique juridique qui offre des consultations gratuites aux jeunes et aux personnes n’ayant pas les moyens de payer les services d’un avocat. Elle est également active au sein d’une organisation appelée École sans police, qui milite en faveur d’écoles sans police à Montréal.
« J’adore ça », dit Blain à propos de son programme. « C’est beaucoup de travail, mais je ne m’en aperçois pas vraiment, car j’aime vraiment beaucoup le droit. »
Dans le cadre des efforts déployés par le programme visant à réduire les obstacles pour l’obtention d’un diplôme d’études et de persévérance scolaire, le bureau du Service des bourses et de l’aide financière aux étudiants a été autorisé à utiliser le financement de la Fondation TELUS pour un futur meilleur comme bourse d’admission — « ce qui signifie que nous attirons des étudiants qui ont des obstacles financiers afin qu’ils acceptent leur admission » à McGill — et aussi comme bourse pour les étudiants en cours d’études, mentionne Mme Piperni. « En parlant avec la Fondation TELUS pour un avenir meilleur, on réalise que l’organisation reconnait avec justesse qu’il ne s’agit pas seulement d’aider les étudiants à commencer des études, mais aussi d’apporter un soutien continu et constant aux jeunes. »
Mme Piperni a tenu à souligner sa gratitude à TELUS et à la Fondation TELUS pour un futur meilleur pour le financement de ces bourses. « Mon équipe et moi en voyons les bienfaits chaque jour sur le terrain et nous sommes vraiment très reconnaissants qu’une partie de la gestion de ce programme de bourses a été confiée à McGill. »