S’il n’a jamais pratiqué le droit, Jonathan Amiel (B.A. 1998, B.C.L./LL. B. 2002) met néanmoins à profit sa formation dans ce domaine tous les jours depuis 20 ans dans le cadre de ses journées fort remplies à titre de cadre supérieur.
« Posséder un diplôme en droit est un avantage concurrentiel en affaires », croit Jonathan Amiel, président-directeur général de Maroline et directeur général de Gestion d’Actifs Saturnia.
Voilà l’une des nombreuses raisons qui le poussent à redonner à la Faculté de droit de l’Université McGill. « J’ai reçu de la Faculté de droit une formation exceptionnelle. En matière de perfectionnement de compétences, cette formation m’a apporté énormément. »
Jonathan Amiel (B.A. 1998, B.C.L./LL. B. 2002), président-directeur général de Maroline et directeur général de Gestion d’Actifs Saturnia
Investissement dans le bien-être des étudiants
Jonathan Amiel a récemment aidé à financer le poste de conseiller satellite en bien-être de la Faculté, dont le rôle est de sensibiliser les étudiants en droit à la santé mentale et de contribuer au déploiement d’interventions précoces dans cette communauté.
Jonathan Amiel s’y connaît en philanthropie. Depuis 15 ans, il siège au conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants et il vient tout juste de terminer son mandat de président du conseil.
« J’ai eu envie de redonner [à l’Université McGill] quand j’ai eu vent de cette occasion d’investir dans le bien-être étudiant. La Faculté forme des esprits talentueux, mais il est important que ces personnes soient en santé sur le plan physique et mental. Je crois que le milieu du travail, qu’il s’agisse de commerce ou de droit, nécessite un meilleur équilibre entre la carrière et la vie personnelle, la famille et les amis. »
Accès et prévention
Heleen Loohuis et Shrabani Debroy (B.A. 2014, M.A. 2016), les deux conseillères satellites en bien-être de la Faculté de droit, aident les étudiants à atteindre cet équilibre et à obtenir d’autre soutien. Grâce au don de Jonathan Amiel, la Faculté peut compter sur ces deux conseillères, l’une à temps plein et l’autre, à temps partiel.
« Les étudiants sont très occupés et le fait que nous soyons dans la Faculté facilite vraiment l’accès aux services en santé mentale », estime Heleen Loohuis, dont le bureau se trouve dans le Pavillon Old Chancellor Day.
Shrabani Debroy et elle offrent un point d’accès rapide au soutien en santé mentale, qu’il soit urgent ou préventif. Elles font partie du Pôle bien-être étudiant de McGill, inauguré officiellement à l’automne dernier et qui offre, dans le Pavillon aux étudiants Brown, des services en santé physique et mentale. L’équipe du Pôle est composée de médecins, d’infirmières, de psychiatres, de conseillers, de travailleurs sociaux et de nutritionnistes, ainsi que du personnel affecté à la promotion de la santé et à la sensibilisation.
L’équipe de conseillers satellites en bien-être de l’Université McGill
« C’est formidable de pouvoir accomplir ce travail de sensibilisation et de prévention », confie Heleen Loohuis. Ce travail comprend l’organisation d’événements et l’animation d’ateliers portant sur des sujets comme l’écoute active et la gestion de l’anxiété.
Les deux conseillères collaborent étroitement avec des unités de la Faculté, dont celles du Bureau des affaires étudiantes et du Centre de développement professionnel, afin, notamment, d’aider les étudiants à composer avec le stress qu’ils pourraient vivre lors des grandes activités de réseautage professionnel, des événements courants dans le domaine du droit.
Un service pour les futures cohortes
« La Faculté a été vraiment accueillante. Je crois que c’est un service qu’ils souhaitaient offrir aux étudiants et auquel ils croient », indique Heleen Loohuis.
Elle trouve particulièrement gratifiant de travailler avec des étudiants de première année, qui ont entendu parler du rôle des conseillers satellites en bien-être dès leur arrivée à la Faculté. « Ils savent que nous sommes là pour eux, qu’ils peuvent prendre des rendez-vous individuels avec nous, mais qu’ils doivent aussi aller chercher du soutien en santé mentale de façon proactive », ajoute-t-elle.
« Avec un peu de chance, nous pourrons, au cours des prochaines années, promouvoir nos services dès l’arrivée des étudiants. »
À l’instar du Pôle bien-être étudiant, les conseillers satellites en bien-être jouent un rôle de premier plan et continueront d’évaluer les services qu’ils offrent.
« C’est un tout nouveau poste, alors nous continuons à le définir; nous apprenons beaucoup et nous communiquons avec les professionnels en santé mentale d’autres facultés de droit pour découvrir ce qu’ils offrent et ce que nous pourrions offrir ici », explique Heleen Loohuis.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la santé et le bien-être des étudiants à l’Université McGill, cliquez ici.