Dre Mylène Dandavino a pu constater par elle-même à quel point certains enfants ont peur de recevoir des soins de santé, et surtout lorsqu’il est question de piqûre. C’est un phénomène courant que les spécialistes appellent la «peur de la blouse blanche», une référence aux blouses de laboratoire emblématiques qui indiquent immédiatement l’autorité d’une personne dans un milieu clinique. La docteure Dandavino, pédiatre et mère, sait combien il est important de démystifier une visite à l’hôpital ou à la clinique, au pharmacien ou au dentiste — ou tout autre point de services de santé fréquentés par les enfants. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui l’ont poussée à superviser l’Hôpital des nounours.
L’Hôpital des nounours est une initiative étudiante qui a vu le jour en France. À McGill, des étudiants en médecine comme Alexandra Laliberté et Madison Odabassian, coprésidentes du groupe, vont dans des salles de classe, souvent dans des quartiers défavorisés sur le plan socio-économique, pour sensibiliser les jeunes enfants âgés de quatre à huit ans. On invite les enfants à apporter leur toutou préféré en classe où ils prennent part à différentes activités interactives, ludiques et éducatives conçues pour les familiariser au domaine des soins de santé.
Les enfants jouent à reproduire des traitements médicaux avec leur toutou out en apprenant quelques saines habitudes de vie.”
L’Hôpital des nounours est une activité offerte gratuitement et repose sur le travail de bénévoles. Si bien que les donateurs jouent un rôle d’une grande importance dans le déploiement de cette initiative en permettant de couvrir les coûts liés à l’achat de fournitures et autre matériel ou des titres de transport pour les déplacements vers les écoles des enfants de leurs propres communautés.